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Essai Land Rover Discovery 3.0 TDV6: l’explorateur

Essai Land Rover Discovery3.0 TDV6

A la découverte de l’explorateur de la gamme Land Rover, le Discovery. 

Le Discovery est le SUV familial “ultime” de la gamme Land Rover. De la place pour sept adultes, jusqu’à 2500 litres de bagages, 3.5 tonnes tractables, 5 fixations isofix, cette cinquième génération d’un modèle né en 1989 est présenté comme une bête de somme. Versatile, volumineux, pratique tout en préservant le côté chic de la marque et, bien naturellement, les aptitudes crapahutesques qui y sont associées.

Essai Land Rover Discovery

Dans le registre stylistique, l’avant du Discovery a une gueule assez “bad ass”, avec le museau anguleux typique du design Land/Range Rover, et des prises d’air verticales qui amplifient l’impression de largeur. De profil, on retrouve le large pilier C couleur carrosserie et le toit à deux paliers qui caractérisent les Land Rover, alors que la gamme Range Rover arbore des montants de toit fins et noirs. Le dessin de l’arrière est nettement moins réussi à mon goût, trop rondelet et chétif à la fois, avec des proportions visuelles qui donnent au Discovery l’apparence d’être exagérément étroit par rapport à sa hauteur. Les mensurations sont résolument XL avec 4.97m en longueur, 1.85m en hauteur et 2.22m aux rétroviseurs.

Essai Land Rover Discovery HSE Luxury 3.0 TDV6 Essai Land Rover Discovery 3.0 TDV6 HSE Luxury

Dès les premiers kilomètres, la sensation dominante est celle d’un confort remarquable. Les appuie-tête sont moelleux à souhait, en prolongement de sièges fantastiques, aussi réussis que leur homologues sur le Jaguar F-Pace sont ratés. Le maintien dorsal et des épaules est parfait, l’assise longue, et le cuir dans cette finition HSE Luxury est magnifique à l’oeil et au toucher. La suspension pneumatique est très souple en amortissement primaire, franchissant largement le cap du flottant. Elle m’est parue légèrement plus ferme en mode S, mais la différence est ténue. L’amortissement secondaire est, lui, perfectible, mettant en lumière le manque de rigidité de la plateforme qui est commune au Range Rover Sport, il n’est donc pas surprenant de retrouver la même lacune. Les trépidations dans le plancher sont perceptibles au passage des inégalités et impossible à filtrer par les liaisons au sol.

Essai Land Rover Discovery HSE Luxury

La vie à bord du Discovery est par ailleurs très confortable. Il y a beaucoup d’espace, les sièges avant donnent une impression de traitement VIP avec une position type fauteuil qui a particulièrement plu à mon épouse. Les trois sièges de la deuxième rangée offrent un bon espace de séjour. La troisième rangée qui permet des configurations 2+2+2 ou 2+3+2 offre un espace aux jambes limités pour un adulte, mais demeure fonctionnelle. Le volume de chargement résultant dans le coffre (258 litres) le limite de toute manière à une utilisation occasionnelle, mais elle est viable. Le caractère occasionnel de la configuration à 7 places rend d’autant plus importante l’aise de reconfiguration, et le Discovery est très bien équipé en la matière. Tout se commande électriquement, que ce soit depuis le coffre ou depuis les portes latérales, permettant ainsi de reconfigurer les deux rangées postérieures de manière totalement modulaire.

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