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Essai Audi SQ5 TFSI: chasseur de Macan ?

Essai Audi SQ5 TFSI

Nous avons pris le volant de la toute nouvelle Audi SQ5 TFSI.

Le SUV de taille moyenne d’Audi est un produit phare dans la gamme du constructeur bavarois. Lancée en 2008 la Q5 de première génération a parfaitement rempli son cahier des charges en devenant le modèle le plus vendu de la marque deux années consécutives en 2013 et 2014. Le SQ5 a lui aussi été un succès commercial en représentant plus de 10% des ventes. L’attrait de cette catégorie de véhicule ne semble pas ralentir et, depuis son lancement, la concurrence est devenue beaucoup plus fournie. BMW, Mercedes et Porsche ont tous une offre dans ce segment. La deuxième génération a été dévoilée au Mondial de l’Automobile de Paris 2016, et les livraisons ont débuté au printemps 2017.

Essai Audi SQ5 TFSI

Pour ce Q5, Audi avait pour la première fois développé un modèle « S » sportif jusque là uniquement vu sur les berlines de la gamme. Deux versions de moteur, essence et diesel existaient sur la première génération, mais la version essence n’a été destinée qu’aux marchés où le diesel est peu présent, en Amérique et en Asie essentiellement. Dans nos contrées, seul le le diesel a été commercialisé. Pour cette deuxième génération de SQ5, présentée au public lors du salon de l’automobile de Genève 2017, Audi propose pour commencer un moteur essence, une version diesel viendra plus tard, dès 2018, et les deux modèles seront vendus en Europe. Le scandale affectant le groupe Volkswagen et certains de ses véhicules diesel a peut-être influencé ce choix.

Essai Audi SQ5 TFSI

Le moteur TFSI équipant la SQ5 est le nouveau V6 déjà installé dans les S4 et S5. Il développe 354 ch de 5400 à 6400 tr/mn et un couple maximum de 500 Nm de 1370 à 4500 tr/mn. Il s’agit d’un moteur V6 à 90 degrés tout aluminium avec suralimentation à l’aide d’un turbo-compresseur twin-scroll installé au centre du V formé par les cylindres pour optimiser les pertes de flux des gaz d’échappement. Ce système améliore l’efficacité du turbo-compresseur ainsi que son temps de réponse. La combustion de ce moteur fonctionne selon le cycle B, du nom de son concepteur Dr. Ralf Budack. Il s’agit d’une variante du cycle Miller mise au point par Audi, qui est une méthode de variation des temps d’ouverture et fermeture des soupapes à charge partielle, en combinaison avec l’arbre à cames « valvelift ». Il en résulte une efficacité augmentée, donc une consommation de carburant améliorée. A noter une innovation en terme de gestion du refroidissement, les circuits d’eau sont séparés pour le carter et la culasse, avec des pompes spécifiques. Ceci permet de chauffer l’huile au démarrage à froid beaucoup plus rapidement et ainsi réduire le temps pendant lequel l’efficacité thermique du moteur est réduite.

Essai Audi SQ5 TFSI

La transmission aux quatre roues « Quattro » est assurée par un différentiel central assurant la répartition entre les essieux avec une légère prépondérance sur l’arrière. En virage les roues intérieures peuvent être freinées de manière à améliorer la vivacité de la voiture. On peut sélectionner en option un différentiel arrière sport permettant de moduler le couple séparément aux roues (torque vectoring). Il permet de combattre de manière plus efficace le sous-virage. La boite à vitesse automatique tiptronic dispose de 8 rapports permettant d’avoir des rapports inférieurs relativement courts et des rapports supérieurs beaucoup plus longs pour abaisser le régime moteur à vitesse de croisière sur autoroute. Cette boite dispose d’un mode de croisière, lorsqu’on relâche les gaz les roues sont libres et le régime moteur tombe au ralenti.

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