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Essai Mazda MX-5 ND: oui !

Essai Mazda MX-5 ND 131 & 160ch
Nous essayons la Mazda MX-5 ND dans ses  deux motorisations, 1.5L et 2.0L. 

Avec ce nouvel opus, nom de code ND pour les initiés, Mazda met sur le marché la quatrième génération de MX-5 en un quart de siècle. Signe des temps, le constructeur nippon parle désormais de zoom zoom durable (“sustainable zoom zoom”), une conduite dynamique avec une conscience environnementale. Toutefois, cultivant un anti-conformisme cher à la marque, Mazda reste fidèle à des moteurs à essence non suralimentés. Le downsizing va donc à contre-courant du reste de l’industrie, se concentrant sur les dimensions et le poids plutôt que la cylindrée. Deux motorisations à quatre cylindres sont ainsi proposées. Le 1.5L (74,5 x 85,8mm en alésage et course) développe 150 Nm à 4800 t/min et 131 chevaux à 7000 t/min, alors que sur le 2.0L (83,5 x 91,2 mm), le couple passe à 200 Nm à 4600 t/min pour une puissance maxi de 160 chevaux atteinte à 6000 t/min. Les deux groupes arborent l’appellation Skyactiv sur leur cache-culasse, un concept qui relève plus de l’état d’esprit que du branding d’une technologie particulière. La prose de Mazda applique le Skyactiv à toutes les sauces, que ce soit les moteurs essence, turbodiesel ou à gaz naturel, les transmissions manuelles ou automatiques, le châssis et les suspensions. Bref, tout hérite du label Skyactiv, ce qui en fait plus un mantra qu’inventaire spécifique et tangible.

Essai Mazda MX-5 ND

La MX-5 ND constitue une sorte de retour aux sources pour Mazda: les dimensions repartent à la baisse, mais c’est surtout le poids qui diminue considérablement. Nous avions mesuré la version NC Facelift à 1225 kg. Mazda annonce la MX-5 1.5 juste sous la tonne, et nous avons mesuré 1016 kg sur l’exemplaire en finition Ambition avec lequel nous entamons deux semaines de villégiature.

Dans sa livrée Soul Red, cette MX-5 est ravissante, menue  et délicatement posée sur ces roues de 16 pouces, mais la ligne est à la fois élégante et racée. Les nippophiles pourront s’intéresser aux sources du style Kodo – l’art du mouvement – ou encore à l’inspiration du Jinba Ittai, l’unité du cavalier et de sa monture telle qu’appliqué dans le Yabusame, l’art des archers japonais montant à cheval. Les autres pourront se contenter d’admirer les lignes très réussies de la MX-5 ND. Il est juste dommage que le nuancier offre si peu d’alternatives attractives au Soul Red.

Essai Mazda MX-5 ND 1.5

A l’intérieur, l’impression de qualité est d’emblée très bonne. Les contacteurs rotatifs pour les commandes de climatisation sont aussi plaisants à l’oeil qu’à la manipulation, et la mollette de commande multimédia pourrait trouver une place légitime dans une BMW. Le choix des matériaux est certes en rapport avec la gamme de tarifs, mais leur facture et assemblages sont très bons, preuve que budget serré ne veut pas irrémédiablement dire “cheap”. Le bloc d’instrument est à l’unission, avec un compte-tours avec affichage du rapport engagé, un joli écran monochrome multifonctions sur la gauche, et un petit tacho sur la droite dont il faut guetter l’aiguille, faute d’affichage digital de la vitesse. Les rappels laqués sur les contre-portes et les extrémités de la planche de bord sont très rèussis, invitant la carrosserie dans cet intérieur très réussi. Quelques détails d’ergonomie ont dû être sacrifiés à l’exiguité de l’habitacle: l’inévitable porte-gobelets relégué derrière le coude, entre les dossiers, ou encore le potentiomètre de volume, inatteignable à moins de forcer l’articulation du poignet.

Essai Mazda MX-5 ND sièges Essai Mazda MX-5 ND intérieur

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