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Essai Audi S1 Sportback

Essai Audi S1 Sportback
Un package aussi unique que rigoureux: nous essayons l’Audi S1 Sportback. 

Certaines automobiles ne séduisent que sur la durée, à la manière d’une oeuvre d’art qu’il faut prendre le temps d’observer pour en apprécier les qualités. D’autres convainquent dans les premières minutes. La pertinence de la recette est immédiatement évidente, les kilomètres qui suivent ne font que confirmer, raffiner une première impression qui serait à l’automobile ce que le coup de foudre est aux relations amoureuses.

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En ce petit matin glacial de mars, dans cette zone industrielle argovienne, il n’y a pourtant guère matière à inspirer des pensées poétiques, mais la S1 qu’on me présente est ravissante au premier coup d’oeil. Robe gris daytona avec arches de toit en argent fleuret, les jantes ne font que 17” (18” sont disponibles en option), mais ce combo bi-ton est très réussi à mes yeux. A l’intérieur, les sièges sport S sont accueillants, le 2.0L TFSI s’ébroue avec emphase. De quoi se réconcilier avec les petits matins ternes, le canton d’Argovie et les zones industrielles.

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La boîte est bien évidemment manuelle et le sujet mérite son paragraphe. Audi surprend lorsque la S1 est dévoilée le 12 février 2014, puis présentée à la presse puis au public au salon de Genève 3 semaines plus tard: la boîte S-Tronic ne figure ni au catalogue, ni dans le discours officiel. Certains prospects s’interrogent, veulent croire à un simple délai, mais le discours officiel est ferme: boîte manuelle uniquement. La justification de la maison mère à Ingolstadt est que l’expérience de la série limitée A1 Quattro a démontré que c’est la transmission adéquate, et que les 20kg supplémentaires d’une boîte à double embrayage aurait perturbé l’équilibre des masses. Les arguments sonnent un peu creux, mais le verdict est clair:  qui dit S1 dit troisième pédale.

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La boîte se fait d’ailleurs complètement oublier sur les premiers kilomètres, tant l’attention est monopolisée par le couple moteur. Quelle patate ! Sans taquiner le moins du monde, je suis surpris par la vigueur de la poussée, que ce soit sur les premiers rapports ou en sixième à 120 km/h. Cette S1, c’est la première loi de Newton sur roues. Action (du pied) égale réaction (du moteur). Je profite des 200 km d’autoroute qui me ramènent en terre vaudoise pour me re-familiariser avec l’intérieur de l’A1. La position de conduite est très bonne pour une petite auto, le quadrilatère reliant volant, pédalier, levier de vitesse et placet est bien adapté. Quelques accents Audi-esques dans la finition, mais ce ne sont pas les ouïes d’aération soulignées de rouge qui vont en faire le paroxysme du luxe ou de la sportivité. Du fonctionnel, des matériaux de bonne qualité, une ergonomie plus discutable pour les commandes de climatisation ou les divers commutateurs accessoires, placés beaucoup trop bas. L’écran du système MMI est repliable manuellement, et la résolution de l’écran LCD incrusté entre compteur et compte-tours trahit l’âge de la conception de l’auto. L’essentiel est fourni, mais sans frivolités.

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