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Essai Porsche Cayenne S

Essai Porsche Cayenne Turbo

Porsche a côné deux parcours pour nous permettre d’appréhender les réactions du PTM et du PTV+, et surtout pour apprendre à en contourner les réactions. Le premier, un appel à droite suivi d’un contre appel et d’un long gauche n’est pas des plus gratifiants. Même si l’on parvient à faire décrocher l’arrière avec l’inertie de l’appel, la glisse doit être entretenue avec le couple moteur. Le PTM a la fâcheuse tendance à renvoyer beaucoup de couple sur les roues avant dès que l’angle du volant passe au contre-braquage. Il faut combattre le réflexe naturel de correction et essayer de corriger l’angle aux gaz plutôt qu’au volant.

Essai Porsche Cayenne S

Passer du Cayenne au Cayenne S puis au Turbo met en relief l’adhérence infernale des Pirelli Scorpion sur cette couche de neige damée. Plein de charisme sur l’Audi S4 Avant, le 3.0L turbo est moins fringant dans des conditions où un couple abondant et une temps de réaction court jouent un rôle crucial. Les 220 Nm de couple que le 4.0L biturbo du Cayenne Turbo sont appréciables dans ces conditions particulières.

Essai Porsche Cayenne Turbo E3

Le second parcours est un long slalom qui se négocie sur le deuxième rapport. Avec un peu plus de vitesse, l’inertie du train arrière devient plus facile à utiliser pour amorcer les dérives, puis les maintenir au volant et aux gaz. Sur cet exercice, le Cayenne est surprenant de grâce et assez attrayant à balancer en essayant de lécher les cônes de la roue avant intérieure. L’exercice n’a que peu voire rien à voir avec la vocation du Cayenne, mais il est très distrayant.

Essai Porsche Cayenne S E3

Si nous devrons réserver notre jugement sur son comportement dynamique à des conditions d’essai plus conventionnelles, mais les ingrédients qui ont fait le succès du Cayenne semblent présents dans la recette. La gamme Cayenne débute juste sous les 100’000 CHF avec le Cayenne 340 ch (99’300 CHF), avec l’inévitable cortège d’options à budgéter en plus. Celles concernant le châssis sont chères: CHF 3’980 pour le PDCC, CHF 2’490 pour les roues arrière directrices, le PTV+ à CHF 1’810 étant peut-être la plus discutable pour une utilisation routière, vu son principe de fonctionnement. La concurrence la plus rude pour le Cayenne S provient sans doute du sein du groupe VW avec un Audi SQ7 dynamiquement brillant.

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