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Essai Renault Zoé Z.E. 40: simple comme bonjour

Essai Renault Zoe ZE40

Mode “Eco” enclenché, la jauge de puissance reste dans le vert pour une sollicitation mesurée des batteries, sans pour autant avoir d’effets trop négatifs sur la puissance disponible et nécessaire à certaines accélérations citadines. La puissance est maîtrisée et vient progressivement, sans effet de tangage sur la caisse. Le freinage, assuré par des disques ventilés de 258mm à l’avant et des tambours de 9″ à l’arrière est convaincant et suffisant. Aucun sentiment de roulis exagéré n’est à relever de l’intérieur, même si le châssis s’écrase bien en courbe, donc c’est bien une voiture stable et agréable qui a été développée pour mon plus grand bonheur.

Essai Renault Zoe ZE 40

Les choses se corsent lorsque nous sortons des zones limités à 50 km/h. Si le mode “Eco” est encore viable jusqu’à 80 km/h en ayant à l’esprit que les accélérations manqueront, là, de mordant pour bien s’intégrer dans la circulation, il est impossible d’utiliser ce mode de conduite sur autoroute. Preuve que l’autoroute n’est pas le terrain de jeu de notre Zoé ? Le GPS est réglé de base pour éviter les tronçons autoroutiers et privilégier une évolution à plus faible vitesse, ayant moins d’impact sur la consommation mais plus sur notre temps de trajet. Economie de consommation “versus” temps de trajet plus long, je ne sais pas si le deal est le bon, étant donné que le temps, c’est aussi de l’argent.

Essai Renault Zoe ZE 40 électrique

Enfin, à cause du plafonnement des coûts, l’isolation phonique est faible. Si, en ville, les bruits extérieurs ne sont pas dérangeants, lorsque l’allure augmente, c’est une autre histoire. C’est vraiment à ce moment que le fossé entre la qualité disponible et le prix payé est le plus parlant mais, comme déjà dis, notre Zoé est citadine et pas routière.

Quid de la consommation ? Saison hivernale oblige, vous vous doutez bien que la valeur NEDC de 403 km d’autonomie n’a clairement pas pu être atteinte. Si Renault a le mérite d’annoncer une autonomie réelle de 300 km en été et 200 km en hiver, plus proche de la réalité, force est de constater que c’est notre comportement qui est le plus enclin à avoir une influence sur la consommation. 118 kWh utilisés au total sur 600 kms, c’est une conso de 19. 7 kWh/100 km, pour une autonomie de 208 km et un score final de 59/100 à l’économètre. Mon essai m’aura donc coûté CHF 23.60 au total, tenant compte d’un kWh à CHF 0.20, ramené à CHF 3.95/100 km, donc 2.31L pour une essence comptée à CHF 1.70 le litre.

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