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Essai Renault Megane IV R.S.

Essai Renaut Megane IV RS Sport

Le design est, pour moi, la combinaison des deux précédentes versions RS. En effet, le principe des lignes fluides de la Megane III est encore plus présent mais l’aspect autoritaire et carré de l’ainée de tous se retrouve pour nous donner ce « hot hatch » uniquement disponible avec quatre portes. De larges surfaces en nid d’abeille assurent un bon refroidissement et le sigle Renault, devenu très imposant sur l’ensemble de la gamme, est omniprésent. Les feux principaux sont équipés du LED Pure Vision alors que des LED multi-réflecteurs en damier servant autant de phares brouillard que longue portée complètent cette face avant, encadrée du « C-Shape » intégrant les clignotants.

Essai Renault Megane 4 RS Sport

La suite est connue car proche de la Megane GT déjà présente sur nos routes mais l’ensemble est plus musculeux, avec des voies élargies de 60 mm à l’avant et 45 mm à l’arrière, et une nouveau diffuseur intégrant l’échappement en position centrale, un rappel de la version précédente. Seule véritable différence, l’apparition d’écopes de refroidissement latérales améliorant tant le flux d’air que l’extraction de la chaleur des freins.

Essai Renault Megane 4 RS intérieur alcantara

L’intérieur est également connu, très proche des éléments utilisés sur l’ensemble de la gamme. L’ordinateur de bord R-Link 2 est également présent mais les fonctionnalités sont différentes avec l’adoption d’un nouveau système R.S. Monitor plus complet et contrôlable par la tablette centrale mais, sinon, peu de différences sont existantes. Les sièges baquets, très épais et rembourrés, sont également repris de la version GT mais ne sont plus le résultat d’une collaboration avec Recaro, faisant disparaître une partie du côté pistard de la Megane III RS et ne permettant pas d’installer de harnais six points. Dommage !

Essai Renault Megane 4 RS Essai Renault Megane 4 R.S. intérieur sièges sport alcantara

La qualité des matériaux utilisés est, comment dire, passable, mais sans plus. Plafonnement des coûts oblige, les plastiques inférieurs sont du même acabit que les versions précédentes, mais se marient moins bien à l’ensemble, faisant apparaître une désagréable différence de couleur entre les matériaux. Puis l’alcantara des sièges est très voir trop présent, surtout sur les places arrières, résultant sur un intérieur visuellement lourd.

Les places arrières sont, par contre, bien mieux loties en terme d’habitabilité par l’adoption de deux portes supplémentaires mais ceci au détriment du coffre, certes avec un accès plus large, mais étant donné qu’à 294 litres, ce qui en fait un des plus bas de la gamme. Un manque de profondeur en est certainement la cause car la surface de pose semble correct. Le plus important avec un modèle RS reste son comportement routier. Il est temps de sauter dans le baquet et de partir pour une boucle de 150 kms sur les routes andalouses.

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