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Essai Aston Martin DB11: la rupture

Essai Aston Martin DB11 V12

Mon premier contact en extérieur avec la DB11 a lieu dans la banlieue zürichoise. Dans sa livrée Cinnabar Orange, la DB11 a une présence qui liquéfie les rétines. L’intérieur est relativement accueillant et permet de s’acclimater assez rapidement. La boîte est par contre un peu pataude à froid et l’attaque des freins paraît très agressive de prime abord. Mon premier trajet se compose principalement de trois quarts d’heure d’autoroute, un exercice idéal pour prendre ses repères, peaufiner la position de conduite et commencer la découverte de cette nouvelle Aston.

Essai Aston Martin DB11 V12 avant

Les dimensions sont dans la norme d’un coupé GT 2+2, avec 4739 mm en longueur, 1940 mm à la caisse et 2060 mm aux rétros, et une hauteur de 1279 mm. La ligne est très cintrée dans les deux dimensions, avec des hanches proéminentes et des bas de caisse qui se resserrent et se terminent sur une lame horizontale. La voiture parait large aux rétroviseurs mais n’est pas plus encombrante que nombre de crossovers de taille moyenne.

Essai Aston Martin DB11 intérieur sièges Essai Aston Martin DB11 sièges arrière 2+2

La DB11 est disponible en configuration 2+0 ou 2+2 sans différence de coût. Les places arrière sont symboliques en termes de transport de passager, il est complètement illusoire d’essayer d’y caser une personne adulte, fût-elle petite. Par contre, comme sur une Porsche 911, ce volume est précieux pour accueillir une sacoche et une veste, et complémenter un coffre dont le volume de 270 litres et la forme sont parfaitement décents. La combinaison permet d’envisager de voyager à deux sans être réduit à des extrêmes ridicules, et justifie pleinement l’appellation Grand Tourisme contrôlée.

Essai Aston Martin DB11 V12

L’intérieur est assez plaisant à mon goût, distillant un cocktail intéressant. Certains verront des inspirations Bentley dans certains détails comme les boutons en métal moleté sur le volant. La disposition de certains poussoirs comme les commandes des modes de gestion du moteur et du châssis me rappellent l’école Ferrari, alors que certains composants proviennent visiblement de Mercedes, partenaire technique et actionnaire d’Aston Martin (et fournisseur du moteur de la DB11 V8). La position de conduite est bonne et les sièges adaptatifs excellents dans leur maintien.

Essai Aston Martin DB11 V12 intérieur tableau de bord

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