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Essai Maserati Levante: nécessaire

Essai Maserati Levante Diesel Essai Maserati Levante intérieur sièges arrière

Une fois lancé à vitesse de croisière, le Levante offre un confort très décent. L’isolation phonique est bonne, assistée par le double vitrage latéral. Maserati fait grand cas de sa suspension pneumatique à hauteur de caisse réglable, le point principal étant qu’elle s’abaisse de 20mm au-dessus de 130 km/h. Le confort n’en souffre pas pour autant, et même en mode sport, l’amortissement reste typé confort et ne paraît jamais vraiment ferme. Les sièges sont trop larges, rendant leur rembourrages latéraux inopérants (à moins d’avoir une carrure bien enrobée) et donnent l’impression d’être perché sur un rembourrage central assez proéminent.

Essai Maserati Levante Diesel

La vue de profil trahit les choix de packaging faits par Maserati. Le compartiment moteur est long et, capot soulevé, montre que le moteur a été reculé le plus possible pour diminuer le porte-à-faux. L’habitacle est donc reculé par rapport à l’empattement, ce qui impose quelques compromis sur la répartition des volumes. Les places avant sont bien dotées de ce point de vue, mais l’espace dévolu aux places arrière est un peu plus chichement compté. Il reste confortable dans l’absolu, mais est nettement plus compté que dans un Q7 par exemple: il y a beaucoup moins de place aux genoux, l’assise pourrait être plus profonde et la garde au toit juste suffisante du fait d’un renflement sans doute lié au mécanisme de toit panoramique ouvrant. Le même constat peut être fait au sujet du coffre dont les 580 litres paraissent bien chiches: un X5 offre 650 litres, et le Q7 pas moins de 805 litres. Le Levante est un SUV full size à l’extérieur, mais ses dimensions ne bénéficient pas à l’habitabilité intérieure.

Essai Maserati Levante Diesel offroad

Par acquis de conscience, je me suis aventuré sur un chemin pentu en sélectionnant le mode off-road. Le Levante s’est acquis de la tâche avec une relative diligence, mais l’aisance palpable d’un Land Rover Discovery dans ce type d’exercice n’est pas flagrante. Le diamètre de braquage et la gestion de la traction sont les indicateurs de capacités sans doute largement suffisants pour la plupart des acheteurs, mais plus limités que certains concurrents.

Essai Maserati Levante

Je confesse avoir moins exploré les recoins du comportement sportif de ce crossover Maserati. La nature et les prestations de la motorisation et de la transmission en font un exercice contre-nature. L’équilibre à la limite d’adhérence des Pirelli Scorpion parait sain, nettement plus sain que les contraintes ressenties par mes muscles dorsaux, faute de maintien adéquat des sièges. J’ai trouvé le châssis serein sur autoroute déformée, en nette amélioration par rapport à la Ghibli. Les pneus en série 40 y contribuent peut-être. Le système multimédia m’a généralement donné satisfaction, malgré sa fâcheuse tendance à sélectionner la radio comme source par défaut à la mise du contact plutôt que mon smartphone via bluetooth.

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