Home / Mazda  / 

Essai Mazda MX-5 RF Skyactiv-G 160

Essai Mazda MX-5 RF

La barquette japonaise joue aux durs avec son hard-top.

Ne me dites pas que vous n’en avez jamais vu ? Ne me dites pas que vous ne vous êtes jamais dis, durant la belle saison d’été, que ce serait sympa d’en avoir une ? Il est impossible de répondre par la négative aux deux questions précitées autant la Mazda MX-5 est présente dans le paysage automobile depuis bientôt 30 ans et sa version NA. Souvent imitée, jamais égalée, la MX-5 est un modèle hors de tout principe automobile, qui a toujours son lot de fan et à qui on pardonne un peu tout.

Essai Mazda MX-5 ND RF

Reprenant les principes des roadsters anglais, la Miata a bien dépassé ses références pour en devenir une elle-même, plus d’un million de ventes plus tard. La quatrième génération, nom de code ND, a déjà été essayée ici-même dans ses deux motorisations disponibles, soit un 1.5L atmosphérique de 131 ch à 7’000 t/min et 150Nm à 4’800 tr/min et  un 2.0L, atmo également, développant 160 ch à 6’000 t/min et 200 Nm à 4’600 t/min, mais avec la capote en toile. C’est le “gros” moteur qui se cache sous le capot de notre version RF (rien à voir avec une quelconque référence tennistique, l’abréviation vient de “Retractable Fastback”) qui nous est mise à disposition durant ce bel été.

Le design extérieur

Autant le dire tout de suite, la différence esthétique notable avec cette version RF réside dans le “hard-top” couleur carrosserie qui habille mieux notre roadster à mon goût. S’il était difficile de trouver une couleur ravissante au modèle en toile, mise à part le magnifique Soul Red, le fait d’avoir la capote couleur carrosserie simplifie notre choix étant donné que nous ne sommes plus sur une voiture bi-tons. La livrée “Ceramic” peut sembler un peu simple mais donne en réalité un côté diablement sportif à notre cabriolet.

Essai Mazda MX-5 RF ND Ceramic White

Pour le reste, l’évolution par rapport aux anciens modèles est toujours aussi réussie et bien plus agressive qu’à l’époque, reprenant les principes du design KODO – l’âme du mouvement. Les optiques ainsi que l’ensemble de l’avant de la voiture n’ont rien à envier à l’agressivité émanant de certaines “supercars”. La fluidité des courbes pour la suite du dessin, ainsi que le fait que la voiture ait une garde au sol et une hauteur totale basse, jouit d’une parfaite harmonie pour nous amener vers l’essieu arrière. Là, nous retombons sur des optiques qui sont, malgré tout, un peu bizarres dans leur design,  rappelant un peu celles de la Jaguar F-Type et sur un “coffre” dont le détail stylistique semble moins recherché. Enfin, que dire de la sortie d’échappement très “eighties” qui rompt clairement avec le reste du design soigné ? Elle semble dater d’un autre temps, faisant clairement passer le message que Mazda suit une ligne à contre-courant de l’automobile actuelle.

L’intérieur

Ouvrons ces longues portes et asseyons-nous. Première constatation, l’ouverture de l’habitacle est bonne mais le fait que la voiture soit basse élimine les moins souples d’entre nous. Combiné au fait que la place à disposition, une fois rentré, ne convient ni aux personnes d’1m92 comme mon beau-frère ni aux femmes enceintes de plus de 6 mois comme mon épouse, la clientèle potentielle pour ce roadster se réduit drastiquement. Etant souple, sportif et relativement petit, ça ne me pose pas de problème particulier.

Essai Mazda MX-5 RF ND intérieur tableau de bord

Abonnez-vous !

Les derniers articles dans votre boîte email 1 à 2x par mois.