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Essai Hyundai IONIQ électrique

Lorsque je prends possession de notre voiture de test de couleur « Blazing Yellow » (option à CHF 800.-) j’esquisse un sourire, cette couleur sera parfaite pour nos photos, mais elle ne sera probablement pas choisie par beaucoup de clients. J’ai également à l’esprit les caractéristiques de puissance et de poids qui m’incitent à avoir une attente modérée concernant les performances. Je démarre et me retrouve après quelques centaines de mètres en accélération sur une bretelle d’entrée d’autoroute. Je m’engage et constate que la voiture ne dépasse pas les 100 km/h. J’appuie l’accélérateur au plancher, et constate qu’il y a un cran à franchir pour que la voiture accepte de monter au-delà des 100 km/h.

Essai Hyundai IONIQ électrique

La Hyundai IONIQ dispose de 3 modes de conduite : Eco, Normal et Sport. La sélection de ces modes est effectuée à l’aide d’un bouton sur la console centrale devant l’accoudoir. C’est dans le mode Eco que la limitation à 100 km/h est activée, les deux autres ne l’ont pas. A l’avant de cette console centrale on trouve également les 4 boutons traditionnels de sélection pour parc, neutre, marche avant ou marche arrière. Ces boutons séparés s’avèrent à l’usage moins pratiques qu’un levier, central ou au volant, qui peut-être opéré à l’aveugle, contrairement à ces boutons.

Essai Hyundai IONIQ électrique

Le volant possède deux palettes comme il est courant maintenant, mais elles ne sont pas destinée à changer de rapport, et pour cause: il n’y a pas de boîte à vitesses sur cette voiture. Les palettes servent à ajuster le niveau de régénération lorsqu’on lâche les gaz. J’ai trouvé cette implémentation très intéressante, il est utile de pouvoir varier le « frein moteur » à sa guise en fonction des circonstances de conduite. Le mode avec régénération maximale s’est avéré celui que je choisissais par défaut. En descente il est très utile, et il est naturel de moduler la retenue adéquate sur un filet de gaz, permettant de ralentir et accélérer en n’agissant que sur une pédale. Dans ces conditions, j’ai constaté jusqu’à 50 kW de régénération. Ce mode de conduite ne va pas aussi loin que la BMW i3 mais c’est une des différences avec une voiture à moteur thermique qui s’avère très facile à appréhender.

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