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Essai Porsche 911 Carrera 4 GTS Cabriolet

Il est temps de prendre la route, je m’installe au volant, le siège Sport Plus, installé en standard, offre un maintien et une position de conduite quasi parfaite. Je règle la position du volant et il ne me reste qu’à tirer sur le bouton d’ouverture de la capote. Capote est en fait un terme un peu usurpé pour la 911 Cabriolet: pour la partie tout à l’avant le tissu est collé sur une structure en magnésium faisant office de couvercle lorsqu’elle est ouverte. La section suivante est aussi soutenue par une plaque en magnésium mobile assurant une ligne de toit très proche du coupé. La dernière partie comprenant la vitre arrière est en tissu souple. L’ouverture de cette capote prend environ 13 secondes et elle peut être actionnée en roulant jusqu’à 50 km/h. Un filet coupe-vent a déploiement électrique est installé en standard.

Essai Porsche 911 Carrera GTS Cabriolet Essai Porsche 911 Carrera GTS Cabriolet

Le début de mon parcours comprend de la ville, boite PDK en mode automatique la voiture se joue des aléas de la circulation urbaine avec maestria. Je trouve étonnant le niveau de confort de roulement de cette sportive dans ces conditions. La boite passe les rapports à la montée comme à la descente sans le moindre à-coup. Elle optimise clairement la consommation d’essence en gardant des rapports élevés jusqu’à des régimes proches du ralenti. Le flat 6 s’accommode très bien de ce traitement. Le son caractéristique des 911 est toujours bien présent, l’adjonction des turbos n’a pas dénaturé l’expérience auditive, on se situe juste une octave plus bas. Il semble d’ailleurs que chaque grosse refonte du moteur provoque cet effet, on n’a plus les woouuhooouuu des anciennes mais on reconnaît son origine sans aucun doute, on trouve en plus une piste rauque, de plus en plus rauque je dirais, probablement amplifiée par la présence du pot sport.

Essai Porsche 911 Carrera GTS Cabriolet Essai Porsche 911 Carrera GTS Cabriolet

J’emprunte une entrée d’autoroute, l’occasion avec ce très long virage à rayon constant de vérifier l’équilibre, j’accélère, je lève le pied, réaccélère encore plus fort, la voiture reste impassible. Depuis l’élargissement de la voie avant et l’augmentation de l’empattement, le comportement légendaire des 911 à été sérieusement apaisé. L’équilibre est remarquable, il inspire une grande confiance. Il est temps de monter les vitres et le coupe-vent. Il n’y a pratiquement pas de remous d’air, le niveau sonore est suffisamment bas pour pouvoir écouter de la musique ou la radio. Puis, enfin arrive le plat de résistance de mon parcours, col avec une route large et déserte. Il est temps de tourner le commutateur au volant de sélection des modes pour l’amener en Sport. La boite devient plus rapide, le son est amplifié par l’ouverture des soupapes d’échappement et le châssis devient plus ferme.

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