Home / Peugeot  / 

Essai Peugeot 308 GTi

Essai Peugeot 308 GTI

Et que dire du freinage ? Théoriquement, plutôt du bien; frein à disque, évidemment, ventilé de 380mm à l’avant pincé par des étriers fixe « Peugeot Sport » à 4 pistons. A l’arrière, un étrier flottant et du mono piston mais un disque de 268 mm tout de même. Un ensemble permettant au freinage de rester endurant, en tout cas sur ce que nous avons pu constater, et également équilibré.

Assez détaillé, allons rouler. Démarrage du moteur et première constatation: la double sortie d’échappement ne chante pas très fort, ou comment prouver une fois encore que la sobriété a été le maître mot dans la conception de ce modèle. Equipée de radar de stationnement avant et arrière, ainsi que d’une caméra de recul, les manoeuvres de parcage se font facilement. La voiture passe relativement inaperçu en ville, mise à part sa belle couleur « Ultimate », et l’habitacle bien insonorisé nous font oublier que nous avons une voiture de sport entre les mains. La direction assistée est vraiment facile, voire trop, et le petit volant précité est appréciable dans cette utilisation urbaine. Le moteur, malgré tout assez faible à bas régime, est heureusement couplé à une boite à vitesse plutôt courte, ce qui nous force à rouler relativement haut dans les tours afin d’éviter les vibrations intempestives dans l’habitacle. D’ailleurs, en utilisation citadine, la suralimentation doit être gérée avec soin, sous peine d’accélérations vive et involontaires pouvant amener rapidement à des vitesses élevées mais surtout provocant une conduite saccadée et peu confortable pour les passagers.

Essai Peugeot 308 GTI

Un mot encore sur l’éclairage et les phares « full-LED » efficaces mais malheureusement pas directionnels. Voici peut-être une option qui aurait été de bon goût car les épingles, ou autre virages serrés, sont bien sombres sans cette option et le manque de visibilité est dangereux dans le cas d’un obstacle présent en sortie de virage. Allons voir maintenant du côté de routes plus enclines à libérer le « lion » sous le capot. Les routes se trouvant sur les hauts de la Riviera vaudoise étant épargnées par la neige, condition nécessaire car chaussé de pneus d’été lors de ce test, allons faire un tour du côté des Pleïades en débordant sur le Vallon-de-Villard pour finir aux Avants.

Sportive ou pas?

Route sèche, sinueuse et large dans un premier temps et plus étroite par la suite, des épingles mais également des enchaînements qui nous permettrons de juger si la caisse de 1.2 tonnes est vive et facilement maniable. Voici ce qui nous attend comme terrain de jeu. Première constatation, ça pousse fort et le turbo est extrêmement présent. Ayant directement mis le mode “Dynamic”, l’écran central devant mes yeux me donne les indications sur la puissance disponible en chevaux, le couple en Nm et la pression du turbo. Et ce que je peux vous dire, c’est que le turbo souffle jusqu’à 2.5 bars, ce qui explique son omniprésence nécessaire afin que les performances soient au rendez-vous. Le mode “Dynamic” a une influence sur la réponse de l’accélérateur et l’ensemble paraît bien plus concerné par la sportivité lorsque ce mode est activé. Petit gadget, il a aussi une influence sur le son de l’échappement et, surtout, sur sa façon dont il est perçu dans l’habitacle.

Essai Peugeot 308 GTI moteur

Dans les épingles, le train avant ne bouge pas et, si nous le maltraitons, “l’autobloc” Torsen agit et donne une sensation de tenue extrême. Toutefois, le bruit du différentiel m’a surpris car très présent dans l’habitacle. Serait-ce dû au fait que Peugeot a lésiné sur l’isolation phonique afin d’abaisser le poids au maximum? Enfin, et j’avais prévenu que j’allais en parler, le volant très petit installé dans cette Peugeot est vraiment difficile à maîtriser et ne m’a jamais donné l’impression de pouvoir être “propre” dans mes trajectoires. La direction est sensible et assez facile (comprenez extrêmement assistée), le châssis plutôt réactif et le fait que le volant soit petit accentue encore les effets de retour de couple dans la direction mais ne m’a jamais permis de les maîtriser et d’être propre dans mes lignes. Personnellement, sur les 15 jours roulés avec cette voiture, je n’ai jamais pu m’habituer à ce volant et j’ai vraiment eu du plaisir à retrouver une taille normal dans ma bonne vieille GTi perso. Par contre, et à ça j’ai pu m’y habituer après quelques minutes de conduite, le fait d’avoir les compteurs inversés, vitesse à gauche et compte-tours à droite, qui plus est commençant à droite et finissant au centre, ne choque et dérange que dans les premiers kilomètres. Une fois les instruments dans l’oeil, ce n’est plus qu’un détail mais qui fait malgré tout réagir toute personne s’installant au volant.

Abonnez-vous !

Les derniers articles dans votre boîte email 1 à 2x par mois.