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Essai Renault Clio 4 RS Trophy


La 4ème génération de la Clio RS n’a pas convaincu. Avec ses 20ch supplémentaires et ses améliorations, la dénommée Trophy saura-t-elle corriger le tir ?

Lorsque la Clio 4 RS a été dévoilée, les aficionados avaient de quoi se sentir désarçonnés, tant la nouvelle auto était différente de ce à quoi ils étaient habitués. La boîte à double embrayage et le recours à la suralimentation étaient désormais imposés, et la carrosserie 3 portes bodybuildée abandonnée, tout comme le partenariat avec Brembo en ce qui concerne les freins, confiés dorénavant à de simples étriers flottants. A la conduite, celle-ci fut notamment critiquée pour son châssis et sa gestion de boîte, les passages de rapport étant jugés trop lents. C’est dans ce contexte que Renault a décidé de sortir une version revue et plus musclée, tout en se convainquant que leurs choix étaient les bons. Il ne s’agit donc pas d’un retour en arrière, mais plutôt d’un pas de plus en avant ! Extérieurement, les différences avec la Clio RS 200 EDC sont minimes. Les jantes passent de 17 à 18 pouces, le châssis est abaissé de 20mm à l’avant et 10mm à l’arrière, alors que des mentions Trophy ornent la calandre et les bas de caisse.


 

L’habitacle est paré ici de sièges spécialement dessinés pour cette version Trophy. Malheureusement, le choix de proposer de tels sièges m’a laissé assez perplexe. En effet, ceux-ci maintiennent moins bien le corps que les sièges de série, qui en outre disposent d’appui-têtes réglables, ce qui n’est plus le cas de ces sièges spécifiques. De faux trous laissent penser qu’on pourrait y faire passer un harnais, alors qu’en réalité une grille en plastique les obstrue. A noter qu’il s’agit d’une option gratuite et qu’il est tout-à-fait possible de commander une Trophy avec les sièges de la Clio RS normale, ce qui reste préférable selon moi. La finition est conforme à ce à quoi on peut s’attendre sur une compacte de cette catégorie, tout en restant loin des références allemandes. Rien ne fait réellement défaut, mais rien ne surprend non plus. La sellerie cuir à surpiqures rouges couplées ici aux inserts carbone (CHF 2’000.-) confèrent à l’ensemble un aspect sportif indéniable.


 

A l’usage, il reste encore des progrès à faire au constructeur au losange : les boutons des sièges chauffants ne sont pas accessibles facilement porte fermée, et il n’y a aucun rappel lumineux sur le tableau de bord. C’est en reprenant mes gants déposés sur le siège passager que je me suis rendu compte qu’il est resté chauffé pendant plus d’une semaine ! Aussi, les capteurs de pluie ne sont pas au point sur ce modèle : j’ai dû sans cesse modifier leur sensibilité pour que les essuie-glaces réagissent correctement. Pour finir, le combiné multimédia a la très mauvaise habitude de commuter automatiquement sur la bande radio AM tant que votre téléphone ne s’est pas reconnecté en Bluetooth après avoir arrêté le véhicule, ce qui est très gênant.

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