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Essai BMW X5 xDrive40e: fin du système D ?

Essai BMW X5 xDrive40e

Le gabarit du X5 procure l’expérience SUV à plein: une position de conduite très haute, dominante, qui procure une excellente visibilité mais atténue la sensation de vitesse. Sur ce terrain autoroutier, le 2.0L turbo est étonnament à son aise, inaudible mais coupleux et réactif malgré l’étagement long de la transmission. L’amortissement du mode confort est souple, à la limite du flottant, mais contribue à la sensation générale de sérénité. Bien soutenu par les excellents sièges confort à réglage électrique de l’appui et de l’écartement des rembourrages dorsaux, l’affichage tête haute dans l’axe du champ de vision et l’excellent système multimedia à portée de main droite, on se sent paré pour tailler de l’autoroute en toute quiétude. Le cuir soyeux du volant M optionnel ne rend que plus désirable l’option cuir Merinos, l’alternative à la sellerie Dakota au grain grossier fournie de série. Il est à noter que BMW propose également en option un ciel de toit en alcantara et une extension du cuir Merinos au tableau de bord. Tout ceci se paie, bien naturellement, mais les amateurs d’intérieurs cossus (tout comme leurs concessionnaires) apprécieront.

Essai BMW X5 xDrive40e intérieur Essai BMW X5 xDrive40e Essai BMW X5 xDrive40e Console centrale

Les passagers arrière ne sont pas en reste avec une excellente habitabilité, notamment un espace aux genoux généreux. Pour en terminer avec les aspects pratiques, le coffre offre une capacité de chargement appréciable, mais moindre que les concurrentes directes. J’ai de la peine à me convaincre que le hayon en deux parties est un avantage. En manoeuvres, le gabarit impose respect et précaution, surtout la largeur aux rétroviseurs de 2184 cm qui peut devenir problématique dans certains parkings résidentiels. L’excellent système de vision panoramique – une option incontournable  – facilite grandement la tâche, presque plus que les capteurs de proximité.

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Sur autoroute, l’avertissement de dépassement de ligne optionnel m’a doublement irrité: il n’est pas assez permissif sur l’empiêtement des lignes pour un véhicule de cette taille, et surtout je ne suis pas parvenu à le désactiver. Quelques embouteillages m’ont permis de tester l’assistant de bouchon. Actif jusqu’à 65 km/h, la dénomination du système promet plus qu’il ne délivre. Bien que capable d’agir sur la direction, il requiert le maintien d’une main sur le volant. Une fois lancé, il gère la distance avec le véhicule qui précède, mais de manière un peu gauche et surtout anxiogène: il faudra beaucoup d’habitude pour faire pleine confiance au système et ne pas garder la pédale sur le frein pour éviter un tamponnage fâcheux au cas où il défaillerait. Enfin, il ne redémarre pas automatiquement de l’arrêt, il faut remettre la voiture en mouvement avec une pression sur l’accélérateur. Difficile d’y trouver un réel élément de confort et de relaxation. Le régulateur de vitesse adaptatif est dans la moyenne de la production automobile, inconfortable hormis les rares cas où le trafic est extrêmement clairsemé.

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