Ford installe de nombreux systèmes d’assistance, dont beaucoup sont inédits à ce niveau de prix. On trouve une panoplie de caméras de radars et d’appareils à ultrasons permettant d’offrir tout une palette d’indications sur l’environnement de la voiture. On peut citer entre autres les systèmes d’aide au parcage, latéral et perpendiculaire, avec caméras pour visualiser le trafic dans les angles morts, ou le radar de distance avec avertissement en cas de danger et action sur les freins si nécessaire. On trouve également une clé pour jeune conducteur limitant la vitesse maximale, le volume sonore de l’autoradio et bloquant les appels téléphoniques entrants. On peut mentionner également la lecture des panneaux de limitation de vitesse avec la possibilité de faire en sorte que la voiture respecte automatiquement les vitesses lues, le conducteur pouvant neutraliser ce système par une action décidée sur la pédale d’accélérateur. Dernier élément de confort, l’ouverture électrique du hayon en passant le pied sous le pare-choc arrière, en prenant soin d’avoir la clé dans sa poche. Sur notre voiture de test ce système s’est montré très récalcitrant, ne fonctionnant qu’épisodiquement.

Pour notre parcours de conduite nous disposons d’un S-Max équipé du moteur à essence de 240 ch et de la boîte double-embrayage. Ce moteur 2l, 4 cylindres turbo avec injection directe développe un couple de 345 Nm sur la plage de régime de 2300 à 4900 tr/mn. Première impression un peu mitigée lors du démarrage: je presse le bouton start et tente d’engager le levier de sélection de la boîte sur D mais il faut attendre un petit peu pour pouvoir le faire. Ca n’est pas extrêmement gênant, mais il est naturel d’enchaîner ces mouvements. En roulant, les changements de rapports s’effectuent absolument sans à-coups mais plutôt lentement. La boîte a clairement été optimisée pour privilégier la consommation, son software de commande est particulièrement réticent à descendre les rapports lors des ralentissements, le résultat est désagréable car on subit un délai lors de chaque relance pour laisser la boîte descendre un voir plusieurs rapports. La voiture propose des palettes au volant pour palier à ce défaut, mais la boite revient en mode automatique dès la remise des gaz. Il n’est pas possible de sélectionner un mode purement manuel. Un mode sport est disponible avec comme effet de retarder les changements de rapports à des régimes plus élevés, mais il n’apporte rien de particulier en terme d’agrément.

Les routes de l’île de Majorque retenues pour cet essai s’avèrent particulièrement bien entretenues. Elles mettent aussi parfaitement en évidence les qualités du châssis et des suspensions pilotées de cette Ford S-MAX. Les mouvements de caisse sont très bien maîtrisés, si on force l’allure on arrive très vite au bout du peu de soutien latéral offert par les sièges standards. Le confort de roulement est remarquable, silencieux dans une voiture bien suspendue, les voyages en famille ne devraient pas être une corvée avec cette voiture. La direction est douce et précise. Dès l’automne 2015 un nouveau développement pourra encore améliorer la qualité de la direction. Le système permet d’augmenter ou de diminuer le rapport de démultiplication jusqu’à 30%. Un bref parcours au volant d’un prototype montre que ce système est très efficace aussi bien à basses vitesses pour les manœuvres qu’à vitesse de croisière.