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Essai Suzuki SX4 S-Cross: diesel rugueux, tarif doux

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On trébuche alors sur un deuxième obstacle, la boîte de vitesses. La commande n’est pas fondamentalement mauvaise, son guidage est plutôt précis et les débattements raisonnables, mais la synchronisation du deuxième rapport semble souffrir à l’usage, un constat un peu préoccupant pour un exemplaire n’affichant que 12’000 km. A la décharge du Suzuki, l’existence d’un véhicule de flotte de presse aux mains de journalistes – gauchers dans leur majorité, seule thèse plausible – n’est pas de tout repos, mais l’étagement porte une certaine responsabilité, la deuxième faisant le grand écart entre une première très courte et une troisième plutôt longue. Il est ainsi fréquent de devoir jongler entre les trois premiers rapports, et l’expérience n’est pas particulièrement plaisante. La clientèle préférant une boîte automatique – à variateur continu en l’occurrence – est aiguillée d’autorité vers le 4 cylindres essence de la Swift Sport, dans une version assagie à 120 chevaux. Le couple est certes radicalement amoindri (156 Nm à 4400 t/min) et la consommation sans doute péjorée, mais la souplesse du moteur essence sera appréciée des conducteurs et conductrices qui sont confrontés à des parcours citadins ou un trafic soutenu.

Essai Suzuki SX4 Cross

Le SX4 S-Cross bénéficie du nouveau système Allgrip de Suzuki qui fonctionne selon 4 modes. Par défaut, dans son mode Auto, il privilégie la consommation en fonctionnant en mode deux roues motrices jusqu’à ce qu’un patinage soit détecté. En pratique, ce mode remplit son role, évitant tout patinage des roues avant si l’on réquisitionne le couple maxi disponible. La sélection du mode sport rend la réponse à la pédale de gaz plus agressive et est sensé envoyer plus de couple sur le train arrière afin d’augmenter l’agilité sur route sinueuse. Si le premier effet est flagrant, le second l’est moins.

En conduite agressive, le S-Cross s’illustre par un copieux sous-virage. En affinant un peu plus l’approche dans le sinueux, on décèle plus d’agilité, mais c’est plus le fait des réglages du châssis que de la répartition du couple. Troisième mode offert par le système Allgrip, Snow (neige), épaulé dans les situations extrêmes par la possibilité de bloquer le viscocoupleur. Ce dernier n’est disponible que jusqu’à 60 km/h et uniquement depuis le mode Snow. Le système 4×4 parait donc sérieux – un printemps précoce ne nous a pas permis d’en étudier les capacités – et il est probable que les limites viendront d’abord de la monte pneumatique, des Dunlop Winter Sport SP4 en l’occurrence.

Essai Suzuki SX4 Cross

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