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Essai Ferrari F12 Berlinetta – la beauté a deux visages

Ferrari F12 Berlinetta

Essai complet du fer de lance de la gamme Ferrari, la F12 Berlinetta.

Ferrari F12 Berlinetta

Ferrari renouvelle ses GT V12 sur un cycle de 7 années environ, et la F12 fut au rendez-vous sur le stand de la marque au salon de Genève 2012 pour prendre le relais de la 599 GTB. Le cahier des charges était ambitieux, un compromis presque impossible entre l’exigence de suprématie en termes de performances, et les attentes de la clientèle en matière de polyvalence. La voiture se devait en plus d’être séduisante et distinctive, susciter l’émotion. Le verdict fut facile à rendre sur ce dernier point. Dès le 5 mars 2012, il était patent que Ferrari avait signé un chef d’œuvre.

Ferrari F12 Berlinetta

Dans cette livrée Rosso Berlinetta sur cuir Cuoio, la F12 Berlinetta a une présence fascinante. La teinte, une couleur spéciale lancée conjointement avec la F12, est un rouge rubis subtil, profond et riche sans tomber dans le vulgaire. Certains traits me rappellent les 550 & 575 Maranello. Pininfarina est revenu à une ceinture de caisse plus horizontale, alors que le trait dominant de la 599 était une ligne en coin partant d’un avant bas et finissant sur un arrière haut. La F12 est également plus compacte que la 599. Plus courte de 47 mm, la F12 ne mesure plus que 4.62m en longueur. Elle a également perdu 20 mm en largeur, mais surtout 63 mm en hauteur. La différence visuelle est considérable à l’extérieur, à fortiori lorsqu’on place la F12 côte-à-côte avec les deux générations précédentes. La 599 apparaît presque comme l’intruse dans le trio, et la modernité du dessin de la F12 détonne face au classicisme de la Maranello. Là où la Fiorano paraissait visuellement imposante en comparaison avec les 550/575, la F12 semble compacte et logiquement proportionnée.

Ferrari F12 Berlinetta

Pininfarina a rendu une copie remarquable, tant du point du vue visuel que fonctionnel. Les traits marquants sont les Aero Bridge, ces passerelles d’écoulement d’air situées dans le prolongement de nervures creusées dans le capot. A l’arrière, Ferrari reprend un design « Kammtail », une découpe abrupte du nom de l’aérodynamicien allemand Wunibald Kamm.Celui-ci a établi le fait qu’il est possible de réaliser tous les avantages d’une forme en goutte d’eau sans les inconvénients d’une longue queue en coupant celle-ci de manière franche. Sur la surface ainsi créée, Pininfarina a tracé un pli qui embrasse les deux blocs optiques pour converger vers un feu anti-brouillard central rappelant celui des Formule 1 et les extracteurs.

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