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Mazda 3MPS : Essai

Essai Mazda 3 MPS
Notre essai de la Mazda 3 MPS, un samourai plein de qualités. 

Après une première version convaincante que nous avions essayée il y a quelques années et qui s’est écoulée à plus de 31’000 exemplaires, Mazda remet le couvert avec une seconde édition revue et corrigée de sa 3MPS. Pour rappel, le label MPS (Mazda Performance Series) apposé à l’arrière de notre voiture signifie que notre « compacte » est passée au travers des mains expertes des ingénieurs et designers de la marque dans le but de la rendre plus sportive. Ces dernières années, le marché a vu apparaître bon nombre de constructeurs dans ce segment appliquant toujours la même recette : on prend une voiture sans âme ou presque et on lui greffe tout ce qui est nécessaire pour la transformer en voiture à sensations.

D’un point de vue extérieur, notre voiture est livrée avec le coloris « Velocity Red », la couleur la plus demandée sur les quatre disponibles au catalogue. Même si la ligne générale reste la même, les stylistes ont revu certains éléments spécifiques. Toutefois, quelques détails m’ont laissé un peu perplexe : pour commencer, le capot hérite d’un trou béant pour le refroidissement de l’échangeur de chaleur ce qui ne manque pas de relever encore la sportivité du modèle. Le bouclier avant hérite d’une face de requin avec des grandes lamelles en arc qui s’étirent d’un côté à l’autre des phares. Enfin, à l’arrière, le changement le plus flagrant est l’adoption d’un échappement symétrique avec une sortie de chaque côté du véhicule. Ajoutez à cela un aileron encore plus grand sur le hayon arrière et voilà notre samouraï prêt à affronter toutes nos routes. Globalement, les designers ont tenté de donner une dynamique plus marquée avec des arêtes vives et des séparations plus tranchées entre les différents éléments. On aimera beaucoup ou on détestera viscéralement.

Il est temps de charger mes affaires dans le coffre et là, première surprise puisque la capacité est passée de 290 litres à 340 (300 avec le système audio Bose). Avec un gain de 17%, un des plus petits coffres de la catégorie devient plus vaste ce qui devrait permettre au père de famille de convaincre plus facilement madame.

Par contre, sur le plan moteur, Mazda n’a pas tenté le diable et propose une simple mise à jour de son propulseur avec l’introduction de l’injection directe pour mieux répondre aux nouvelles normes antipollution (Euro V). Le turbo reste inchangé à l’exception de cette nouvelle prise d’air dans le capot qui lui permet de mieux respirer. En résumé, la puissance et le couple sont inchangés avec 260cv à 5’500t/min et un couple de 380Nm à 3’000t/min (90% du couple est disponible entre 1’800 et 4’500t/min.). Un peu à contretemps, Mazda n’a donc pas amélioré ses performances mécaniques à l’exception de la consommation.

Essai Mazda 3 MPS

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