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Essai Nissan GT-R : La Supercar pour tous

Essai Nissan GT-R : La Supercar pour tous
Essai Nissan GT-R : La Supercar pour tous

S’il est une nouveauté qui était attendue au tournant, tant par les ados que les amateurs de supercars, c’est bien la Nissan GT-R. A la rédaction d’Asphalte.ch, nous attendions aussi avec impatience notre véhicule d’essai. Cela n’a pas pu être possible via l’importateur, mais grâce à la grande générosité et la confiance d’un heureux propriétaire ainsi que l’aimable concours du « Nissan GT-R High Performance Center » de Meyrin pour les photos, nous sommes en mesure de vous livrer nos premières impressions.

Essai Nissan GT-R : La Supercar pour tous

Rendues immensément populaires à travers le monde par le biais notamment des jeux vidéo, les générations précédentes de Skyline GT-R surpuissantes étaient jusqu’alors réservées au marché japonais. Avec la petite dernière de la lignée, Nissan s’attaque au reste du monde en pointant la Porsche 911 Turbo et la Corvette Z06 dans sa ligne de mire, s’arrogeant même le culot de venir les titiller sur leur terrain d’exploits favori, la Nordschleife. Je ne vais point m’attarder sur les chronos réalisés sur cette piste mythique, certes impressionnants et attestant de la valeur de l’auto, mais qui m’apparaissent toutefois d’une importance toute relative lorsque la bête se retrouve entre les mains de Monsieur Tout-le-Monde.

Essai Nissan GT-R 2009Tout droit sortie d’une BD manga, la silhouette de la nippone transpire la testostérone. 4.65 m de long, 1.90 m de large, arrêtes saillantes, passages de roues énormes, aileron imposant, prises d’air à profusion, tuyères d’échappement surdimensionnées, ceinture de caisse montante et ligne de toit fuyante, tout est mis en œuvre pour ostensiblement affirmer une sportivité que Nissan avait jusqu’ici plus timidement mis en valeur sur ses modèles typés « sport ». L’avant présente une énorme bouche prête à avaler l’asphalte tandis que l’arrière, très haut et massif, reprend le dessin des quatre feux rappelant ses aïeules. Là où une italienne ou une anglaise aux prétentions similaires affirmerait son élégante féminité et sa distinction, la GT-R vient jouer les gros bras analphabètes, semblant ruer dans les brancards pour justifier son statut de GT. Il semblerait toutefois que cet accoutrement ait un point positif : le coefficient aérodynamique (Cx) affiche un excellent 0.27, soit seulement 0.03 de plus que la Mercedes Classe E qui détient le record en la matière pour les voitures de série.

Bien qu’un peu tristounette, la planche de bord se veut sans surprise, sobre et fonctionnelle. La console centrale, massive et orientée vers le conducteur, accueille les réglages de la radio et de la climatisation ainsi que certainement les 3 plus importants interrupteurs de la voiture : ceux commandant la gestion de la boîte de vitesse, le mode d’amortissement et le contrôle de trajectoire. Au sommet trône l’énorme écran multifonctions conçu en collaboration avec Sony Polyphony Digital, le créateur du jeu « GranTurismo », vous permettant de suivre en temps réel toute une kyrielle de paramètres vitaux du véhicule ainsi que d’autres, relevant plus du gadget mais qui raviront les geeks automobiles adeptes de la télémétrie, comme les accéléromètres latéraux ou longitudinaux et les capteurs de pression sur les pédales. La finition est de bon niveau mais l’utilisation de certains plastiques de second choix détonne dans cet environnement qui se veut plutôt luxueux.

Essai Nissan GT-R 2009 compteurs Essai Nissan GT-R 2009 console centrale Essai Nissan GT-R 2009 tableau de bord

Le pilote retrouve face à lui un combiné tachymètre/compte-tours au style clair et original. La lecture du compteur de vitesse nécessite toutefois un petit temps d’adaptation : placé à la gauche du compte-tours, sa graduation débute en position « 4 heures ». Dès lors, la limite de vitesse légale sur autoroute se situe dans le tiers austral du cadran… un vrai piège à permis ! L’assemblage général est de bonne facture et le sommet de la planche est recouvert de cuir. Détail intéressant, la casquette abritant les cadrans analogiques est solidaire de la colonne de direction, assurant ainsi une parfaite lisibilité des informations quel que soit le réglage de la position du volant. Finement pensé, ce d’autant que la jante épaisse du volant aurait vite fait d’entraver la lecture des données.

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