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Essai Abarth 500 : Pot de yaourt aux amphét’

Essai Abarth 500 ordinateur de bord

En utilisation urbaine, notre scorpion sait se tenir tranquille. Très homogène, la 500 Abarth se faufile sans difficulté dans le flot du trafic sur un filet de gaz, toujours accompagnée de sa bande-son « racing ». Le mode « normal » utilise cette fois-ci le GSI comme incitateur à l’économie de carburant. Irritant au bout d’un certain temps, la LED s’allume à tout moment vous invitant à passer le rapport supérieur. Remarquez, les écolos seront contents ; sans que vous en ayez conscience, en suivant bêtement ce petit clignotement sur la gauche de votre champ de vision, vous adopterez une conduite Ecodrive !

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Vu la vocation de l’auto, il ne vous faudra pas vous attendre à un confort souverain ménageant vos lombaires. Le tarage ferme et les ressorts courts vous transmettent la moindre aspérité de l’asphalte. Personnellement, j’adore cette impression de piloter un kart en ville. Sans compter que son encombrement de citadine lui permet de s’enfiler dans un trou de souris pour se parquer.

Hors localité et sur autoroute, vous disposerez toujours de suffisamment de ressources sous la pédale de droite pour effectuer un dépassement en toute quiétude, quelque soit la topographie du tracé. La direction communique parfaitement et son assistance est bien calibrée. La hauteur de la caisse rend cependant l’auto particulièrement sensible au vent latéral. Enfin, il est urgent que les électroniciens de l’équipementier fabricant l’assistance au freinage revoient le seuil de déclenchement des warnings lors des freinages appuyés. En conduite dynamique, inutile de vous préciser que cela arrive à chaque virage et conduit à des réactions pour le moins bizarres chez vos poursuivants…

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Etant chaussée de pneus hiver Pirelli Sottozero, je me suis aventuré sur les petits chemins forestiers, recouverts de leur blanc manteau au-dessus de l’agglomération lausannoise. Grâce à son poids contenu et au bon équilibre de son châssis, l’Abarth 500 démontre une aisance particulièrement impressionnante en termes de tenue de cap et de pouvoir directionnel sur sol glissant. Très sécurisant, pour autant que l’on ne se montre pas trop optimiste…

Essai Abarth 500 : « Pot de yaourt aux amphét’»

Côté consommation, notre moyenne durant l’essai « conduite de tous les jours » se monte à 8 l./100 km tout rond, compte tenu également que nous avons pleinement exploité les capacités du petit 1400. La conduite « ecodrive » a permis d’abaisser substantiellement cette consommation jusqu’aux alentours de 6.5 l./100 km, mais le plaisir de conduite n’est plus au rendez-vous.

Indéniablement cette Abarth 500 est une vraie réussite ! Ne manquant pas de caractère, animée par une mécanique enivrante et dotée d’un châssis parfaitement ajusté, elle saura ravir les sportifs confirmés sur leurs trajets quotidiens, tout en se montrant rassurante pour les Schumi en devenir sur circuit le week-end. Affichée CHF 28’990.- de base, son prix peut paraître élevé mais le catalogue d’options fait dans la douceur et très honnêtement je ne vois aucune autre citadine « sportive » apportant autant d’agrément et de plaisir de conduite dans une ambiance résolument sportive.

Ladies and Gentlemen, avviare il motore !

Essai Abarth 500 : « Pot de yaourt aux amphét’»

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