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Essai Citroën C5 2.7 HDI Exclusive: renouveau français ou méthode Coué ?

Essai Citroën C5 2.7 HDI Exclusive
La Citroën C5 2.7 HDI Exclusive à l’essai : renouveau français ou méthode Coué ? 

Extérieur

La première chose qui frappe lorsqu’on croise cette nouvelle C5, c’est son look. Je sais bien que Lapalisse n’aurait pas dit mieux, mais c’est tellement vrai dans le cas qui nous intéresse ici que je me permets d’insister. Au fil d’une belle série de concept cars remontant au splendide C-Sportlounge présenté au Salon de Francfort en 2005, le style Citroën a mûri, passant par le concept C-Métisse au Mondial de l’automobile 2006 à Paris, et enfin le cabriolet C5-Airscape (Francfort 2007), préfigurant cette nouvelle C5.

Les seuls éléments qui n’aient pas trouvé le chemin de la grande série, hormis le fait de passer d’un cabriolet à une berline, sont les sorties d’échappement. C’est bien dommage, d’autant plus que ça n’aurait sûrement pas coûté très cher, au moins pour la version essence. Mais ne nous plaignons pas, le résultat est vraiment une réussite. Je trouvais les dernières réalisations de Citroën plutôt réussies (C4 berline, C4 Picasso 5 places), mais on atteint là un paroxysme louable,  d’autant plus que les petits détails n’ont pas été négligés. Les capteurs pour l’assistance au parking sont plutôt bien intégrés dans la carrosserie, notamment à l’avant. Le dessin des phares, avant comme arrière,  affiche une ligne résolument futuriste.

Pour tout vous dire, ça faisait longtemps que je ne m’étais pas extasié comme ça sur une berline… Plus basse, plus longue, plus large par rapport à sa devancière, cette génération est la preuve tangible d’une volonté de Citroën de faire table rase du passé et de se donner les moyens d’être une marque qui compte. La seule question qui reste est de savoir si elle passera l’épreuve du temps, comme certaines de ses illustres ancêtres. Pour l’heure en tout cas, elle semble rencontrer un beau succès d’estime auprès du public. J’ai reçu presque plus de compliments sur cette voiture qu’à bord des Lamborghini ou Ferrari que j’ai eu l’occasion de conduire… un comble!

Les goûts et les couleurs se discutant toujours, certains lui reprocheront un léger accent germanique, ainsi qu’un côté massif, l’encombrement se situant dans la fourchette haute de la catégorie. En terme de longueur, avec presque 4.8m, on est plus proche du segment supérieur.  La voiture se situe en effet entre deux eaux, plus longue qu’une familiale classique, mais un chouïa plus courte qu’une limousine luxueuse. Si on devait comparer avec les allemandes en vogue, je dirais qu’on est à mi-chemin entre une Audi A4 et A6,  ou entre une série 3 et une série 5 chez BMW. En anglais dans le texte, on est entre la X-type et la XF.

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