Avec la 500, Fiat entreprend la renaissance d’un mythe. 

Juillet 1957, Fiat lance sur le marché automobile une petite citadine appelée la Fiat 500, dont le succès ne se fera pas attendre. C’est près de 4’000’000 de voitures, toutes versions confondues, qui verront le jour jusqu’en 1975. Cette italienne au charme fou, aussi surnommée le “pot de yaourt” est devenue un mythe. 50 ans plus tard, quasi jour pour jour, le 4 Juillet 2007, Fiat décide de faire revivre l’histoire en proposant la nouvelle Fiat 500, tout comme VW et Mini l’ont fait il y a quelques années, avec plus (Mini) ou moins (new Beetle) de succès.

En 2007, la voiture n’était proposée qu’en Italie et en France, mais les ventes atteignaient déjà des sommets puisque pendant les deux premiers mois de sa commercialisation, il s’est vendu environ 70’000 voitures. Dans notre contrée, elle a fait, depuis sa sortie à l’étranger, les beaux jours des intermédiaires en importation, car la belle ne sera “officiellement” livrable en Suisse que dès la fin Janvier, avec bien sûr les délais d’attente qui accompagnent une forte demande. Pour la recevoir théoriquement en Janvier, il fallait se décider dès l’ouverture des carnets de commande en Septembre dernier … et à fin Octobre, Fiat Suisse avait déjà enregistré environ 1200 commandes.

Sans hésitation, le look de cette nouvelle icône de la production automobile italienne est craquant, la face avant est très réussie et rappelle immédiatement son ancêtre. Les lignes arrondies de la carrosserie font apparaître le sourire sur tous les visages des passants que vous croiserez. L’arrière finalise parfaitement le tout, malgré son dessin un peu plus discret et commun. Pas moyen de se tromper cependant, c’est bien la digne descendante de la merveilleuse Fiat 500 qui a envahi de bonheur votre enfance, voire votre adolescence. L’aspect extérieur et les finitions sont excellentes. La sécurité n’a pas été oubliée et la “500” a obtenu 5 étoiles au crash test Euro NCAP, grâce entre autres à la présence de série de 7 airbags dans toutes les versions et de l’ESP également de série sur notre modèle d’essai équipé du moteur 1.4 litres 100ch.

Notre voiture justement, en finition “sport”, et dans sa livrée rouge pétant, joue les aguicheuses sans trop en dévoiler. Bref, une italienne, quoi … Actuellement, la gamme propose 3 motorisations, trois niveaux de finition et 12 coloris différents. Si à cela vous ajoutez la multitude d’options et d’accessoires proposés, il est possible, selon Fiat, de concevoir plus de 500’000 configurations différentes pour “Votre 500” et ainsi de la personnaliser comme vous le désirez. Vous n’êtes pas prêt de croiser la même voiture que la vôtre au coin d’une rue.

A l’intérieur, le charme continue d’opérer. La présentation est excellente et la finition est suffisamment bonne pour une petite citadine de cette catégorie sortant de la firme de Turin. On remarquera quand même que le ciel de toit fait un peu trop “bon marché”. L’ensemble des commandes, boutons, et poignées de portes sont très design et complètent parfaitement l’esprit “fashion” de cette nouvelle 500. Le tableau de bord et surtout le compteur, indiquant en parallèle la vitesse et le régime moteur au sein du même cadran, sont splendides. Le volant à jante épaisse et le pommeau relativement imposant sont très agréables au toucher et à l’utilisation. Les sièges sont assez fermes mais très confortables. Cependant, pour une finition “sport”, ils pourraient être plus typés et fournir un meilleur maintien latéral. Le basculement des sièges avant donne un accès relativement aisé aux deux places arrière où même des adultes se sentiront à l’aise. Le coffre propose un volume de chargement de 185 litres qui peut être augmenté en rabattant la banquette arrière.