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Essai Audi R8 V8 4.2 FSI

Essai Audi R8 V8 4.2 FSI
Nous prenons le volant de l’Audi R8 V8 4.2 FSI. 

L’Audi R8 est-elle la concurrente de la Porsche 911 ? Cette question fit couler beaucoup d’encre depuis la présentation de la première GT « made in Ingolstadt ». Une lutte fratricide entre la mythique sportive et cette bourgeoise ambitieuse. Audi, dont l’élargissement de la gamme autant que le succès commercial, semblent sans limites, vient sans complexe marcher sur les plates-bandes de l’actionnaire principal de sa maison mère. Au vu des prix et des caractéristiques du nouvel arrivant, la Carrera 4S semble être dans son collimateur. Essayons d’y voir plus clair avec ce très bel exemplaire Gris Daytona.

Flashback, Francfort, le 11 septembre 2003, je visite le stand Audi à l’IAA. La vedette incontestée est le prototype Pikes Peak qui préfigure le Q7. Comme probablement beaucoup, je regarde les deux études de style Nuvolari et Le Mans en me disant que tout ce qu’il faut en retenir est le nouveau dessin de la calandre. A ce moment là, il était inimaginable qu’Audi amènerait le concept Le Mans à la série, encore moins dans une configuration pratiquement identique.  Pourtant, en donnant le nom du circuit de la Sarthe au deuxième de ces prototypes, Audi non seulement nous montrait ce que son futur serait, mais nous fournissait aussi un indice sur sa dénomination: la R8 de course avait alors déjà trois victoires aux 24H du Mans à son actif. Trois ans plus tard, la R8 de route trône au Mondial de l’automobile à Paris, dans sa configuration définitive.

Au volant, je retrouve l’impression un peu confinée, typique de la première Audi TT, le toit descend au point de « manger » le sommet du pare-brise. La même remarque s’applique aux vitres latérales de petites dimensions. Le tableau de bord reprend des modules déjà vus sur d’autres modèles de la marque : le bloc de réglage de la climatisation, avec ses boutons en aluminium, provient de la nouvelle Audi TT. L’écran LCD positionné assez haut est bien visible et ne génère pas de reflets malgré une inclinaison prononcée. La finition intérieure est bonne, les plastiques du tableau de bord proposent une belle texture régulière en losange, mais, malgré son prix astronomique (Fr 8440.-) l’option tout cuir me parait indispensable : je n’avais pas l’impression d’être assis dans une voiture haut de gamme. Le volant est standard avec sa jante aplatie.

  

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