Home / Peugeot  / 

Essai Peugeot 407 Coupé V6 3.0

Essai Peugeot 407 Coupé V6 3.0
Essai Peugeot 407 Coupé V6 3.0

La tradition de Peugeot comme constructeur de coupés ne date pas d’hier, mais plutôt d’avant-hier : la version coupé de la 404 a été introduite au début des années soixante. Ce modèle fut suivi de la 504 et ses nombreux succès en compétition en Afrique, puis la plus moderne 406, toujours carrossée par Pininfarina. Le Coupé 406 avait d’ailleurs séduit beaucoup de monde avec sa ligne résolument moderne et très classe. Certains y virent une ressemblance flatteuse avec des modèles Ferrari contemporains ! Le Coupé 407 rompt avec cette tradition : le bureau d’étude Peugeot est l’auteur de son dessin. Incontestablement, cette voiture a de la présence, les porte-à-faux surdimensionnés (plus d’un mètre chacun) lui confèrent une allure de sportive. L’avant reprend les tendances de style actuelles de Peugeot, caractérisées par la prise d’air béante en forme de gueule de requin et des phares étirés sur les ailes. L’arrière manque un peu de caractère à mon goût, avec une coupe pas assez arrondie. Originale, mais pas d’une élégance consensuelle qui fera l’unanimité.

Essai Peugeot 407 Coupé V6 3.0

Le choix de motorisation comprend en entrée de gamme un 4 cylindres essence de 2.2L développant 163ch et 220 Nm de couple. La seconde motorisation essence est un six cylindres en V de 3 litres développant une puissance maximale de 211ch à 6000 t/min et un couple de 290 Nm à 3750 t/min,  coiffé de culasses à quatre soupapes par cylindre, et d’un système de distribution à calage variable en continu des arbres à cames d’admission uniquement. Finalement, l’inévitable diesel : il s’agit d’un nouveau V6 HDi de 2.7L, avec une puissance de 204ch et un couple de 440 Nm. Le 2.2L essence n’est disponible qu’avec une boite mécanique à six vitesses, le V6 HDi qu’avec une boite automatique à six rapports. Seul le V6 essence offre le choix entre ces deux possibilités.

Essai Peugeot 407 Coupé V6 3.0

Côté châssis, le train avant à doubles triangles et le train arrière multibras constituent la base de « travail » pour les suspensions pilotées électroniquement. L’amortissement variable est régulé indépendamment sur chaque roue. Neuf lois d’amortissement sont disponibles, et automatiquement sélectionnées en fonction des conditions de roulage. Un bouton « sport » au tableau de bord permet de forcer les modes les plus fermes. Le freinage est assuré par 4 disques, ventilés, 330mm de diamètre à l’avant, et 290mm à l’arrière. L’ABS fait bien sûr partie de l’équipement standard, ainsi que l’ESP qui agit sur les freins et le moteur.

Essai Peugeot 407 Coupé V6 3.0

L’habitabilité n’est en général pas le point fort d’un coupé. A plus de 4.80m de longueur, le coupé 407 a gagné plus de 20 centimètres par rapport à son prédécesseur. Si deux adultes peuvent aisément prendre place à l’arrière grâce à l’avance automatique des sièges avant lorsqu’on manipule le dossier, la forme plongeante du toit et l’impossibilité d’enfiler ses pieds sous les sièges avant restreignent l’usage de la banquette arrière à des trajets assez courts pour des grands gabarits. Le coffre d’une capacité de 466 litres peut être étendu en rabattant les sièges arrières. Sur la balance, pas de miracle: le poids du modèle testé ici est revendiqué à 1738 kg, soit 8.23kg à tirer pour chaque percheron produit par le V6 sochalien. Une comparaison avec le rapport poids/puissance de quelques sportives donne le ton.

Essai Peugeot 407 Coupé V6 3.0

Abonnez-vous !

Les derniers articles dans votre boîte email 1 à 2x par mois.