Présidentielles américaines: des dollars et des bouseux.

[ze_shark]

Les highlights de ABC news. Je vous laisse juge de qui mouche qui:

[ze_shark]

On verra les sondages dans les swing states, c'est la seule chose qui compte, mais les larges extraits que j'ai écouté démontrent que le simplisme sonne vraiment creux quand il n'y a pas les fans oour beugler.

Ce que le sondage de CNN semble indiquer:

http://www.cnn.com/2016/09/26/politics/ ... index.html

Reste que ça beuglait probablement dans les chaumières. Et entendre Hillary parler avec articulation de différents sujets risque de frustrer encore plus ceux que la simplicité rassure ou séduit.

Des idées simples pour un monde complexe, un cocktail qui porte une initiale: W


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[Leuen]

Georges Ugeux semblait assez formel ce matin sur la RTS, pour lui l'affaire est déjà pliée sauf catastrophe.

[Hanse]

Oui, j'ai entendu et lu plusieurs analyses politiques allant dans le même sens: Mme Clinton aurait élection gagnée, sauf "tremblement de terre" (ennui de santé grave, scandale important, etc.).

Les élections présidentielles américaines doivent sans doute être les plus observées, étudiées, décortiquées, analysées, modélisées, sous tous les angles. C'est une vraie science de haut vol.

[Yvan]

C'est une vraie science de haut vol.

Non, c'est du pur 50/50...

[Hanse]

Ce n'est pas une science exacte, évidemment. Mathématiquement et plus précisément en terme de probabilités mathématiques, une élection à un contre un donne un 50/50. D'ailleurs, il ne s'agit en l'occurence pas forcément d'une élection à un contre un, des indépendants ou des candidats de petits partis pouvant se présenter, même s'ils n'ont aucune chance concrètes (mais des chances mathématiques).

Mais l'approche des analystes professionnels est scientifique. Mais ces élections "scientifiquement" préparées et analysées perdent beaucoup en spontanéité, c'est clair...

[blake_ch]

J'ai regardé l'extrait du débat, c'est limite un sketch. Trump ne parle que de sa personne, réfléchit en tant que business man. Il sort des arguments populistes, qui plaisent sûrement a son électorat, mais il ne réfléchit pas comme un président. Je ne sais pas dans quelle mesure les américains s'en rendent compte?

Il va même jusqu'à accuser Hillary Clinton de s'être préparée au débat télévisé (!!!). Comme si le rôle de président est une affaire de tac au tac ou un jeu de poker...

[ze_shark]

Beaucoup de populsimes tendent à la médiocratie: idées simples, apologie du "politiquement incorrect" comme license pour débiter des propos discriminatoires voire franchement racistes, critique des élites, des experts, de tous ces gens qui savent de quoi ils causent, en faveur d'une approche décomplexée et unidimensionnelle de toute problématique. Il y a des différences de coupe de cheveux, mais la thématique de fond reste la même entre tous les mouvements extrémistes: Xénophobie ? Check. Fustigation des élites ? Check. Isolationnisme ? Check. Idolatrie de Putin ? Check. Aspiration à l'autoritarisme ? Check.

On avait eu la version light avec W, un bon type mais vraiment pas futé et figé dans des schémas idéologiques d'un simplisme catastrophique.
On a maintenant la version Donald, un sociopathe cynique et puant, complètement déconnecté, narcissiste maladif, dont les seuls succès prouvés se limitent à un reality show naze (Apprentice), tout le reste étant invérifiable.

Mais entre ceux qui adhérent au moins à une de ses idées et se foutent du reste, et ceux qui détestent Hillary viscéralement, on arrive à 40% des 50% qui votent.

Les "experts" que sortent les producteurs de la RTS me font marrer. Il n'y a qu'une seule vérité, celle des chiffres, et il y a des teams de data journalists franchement expérimentés et très pointus qui les analysent. Ceux qui disent aujourd'hui que c'est plié sont soit en retard d'un épisode, soit en avance d'un autre. Mais à la page ? Non. Malgré toute la luminescente sagesse que leur insuffle les questions de Matthey-Doret.

[Leuen]

Je ne connais pas spécialement l'invité en-dehors de la lecture en diagonale de sa page wikipedia. Mais ce qu'il racontait m'a paru assez censé. Il a parlé des chiffres sortis hier (venant d'instituts sérieux qu'il n'a pas nommé) donnant une probabilité d’élection de Clinton de 70%. Certes, ça laisse 30% pour l'autre et c'est un peu présomptueux de dire que l'affaire est pliée. Mais la thèse qu'il défend selon laquelle tout le monde a intérêt à maintenir le suspense me semble pertinente.

[Jan25]

Ceux qui disent aujourd'hui que c'est plié sont soit en retard d'un épisode, soit en avance d'un autre. Mais à la page ? Non.

100% d'accord. Pas vu la RTS sur ce sujet, mais j'ai fait une expérience toute bête: j'ai googlé "2016 US election polls" et j'ai cliqué sur le premier lien que je connaissais parmi ceux que Google propose, en l'occurence celui du NY Times: il donne 45% à Clinton contre 42% à Trump. Je ne dis pas que c'est représentatif, d'autant que les votes qui ont démenti les sondages ne sont pas rares dans l'histoire récente, mais ça devrait inciter à la prudence.

[ze_shark]

Attention, ça c'est du national poll, un indidcateur très imparfait pour le système électoral américain.

The Upshot, la cellule de data journalism du NYT est à 70/30% de probabilité pour Clinton, mais the Upshot a été fondé suite à la rupture avec Nate Silver/FiveThirtyEight qui le gourou en la matière et publie en temps réel trois modèles.

Donc entre les deux, je choisis l'expert statisticien qui a quelques présidentielles dans les jambes, et un track record établi.

Ensuite, c'est clair qu'on peut argumenter que les sondages sont manipulés par les médias (ces élites !) qui les commandent parce qu'entretenir le suspense fait vendre du papier, booste les audiences TV et génère des clicks. Reste que ces mêmes médias publiaient des sondages nettement meilleurs pour Clinton il n'y a pas si longtemps. Pour gagner ... moins de pognon pendant un moment ? Une narrative savamment ficelée comme un feuilleton ?

Ce n'est pas crédible. De féroces concurrents dans un business largement exsangue arrivent aux mêmes chiffres. L'amérique a élu W, elle pourrait élire un Trump détesté face à une Clinton également détestée. Tout dépend de qui se pointe pour voter.

[_nicolas]

Entièrement d'accord aussi sur le fait que la plus grande prudence s'impose sur l'issue...

Les highlights de ABC news. Je vous laisse juge de qui mouche qui:

Quel contraste ! En même temps, cet extrait révèle toute la froideur de Clinton. C'est pro de chez pro et on comprend la masse de boulot qu'il a fallu pour en arriver là. Le problème est que c'est beaucoup trop pro pour que, malgré l'articulation, la construction et le mouchage, les messages passent et surtout soient bien reçus. A l'opposé, l'amateurisme et l'improvisation de Trump peuvent lui valoir beaucoup de sympathie.

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[bence]

Quel beau duo, vive l'Amérique.

[Philippe47]

Ce grand pays peut même se targuer d'avoir un trio de choc avec M. Johnson qui ne connaissait ni Alep en Syrie et qui n'est pas capable de citer UN seul dirigeant étranger !!!!

Les 3 feraient mieux de faire un western: le mégalo, la menteuse et l'ignorant !

Quel beau et grand pays les USA !

[ze_shark]

Rebond post débat, notamment avec la Floride.

Gary Johnson s'est à nouveau fait coincer par une question facile: citez votre chef d'état en exercice favori dans le monde. Qqun en exercice que vous admirez:


Et vous, qu'auriez-vous répondu ? Soyez honnêtes et donnez-vous 3 secondes max.