Asphalte.ch

C’est la preuve surtout qu’il n’a toujours pas digéré de se faire taper en 2016.
Vois pas ce qui pourrait faire plus plaisir à Rosberg.

Preuve également qu’il n’est pas très malin.
Déjà, il dévalorise le management de Mercedes. Après tout, ils avaient signé une prolongation à Rosberg dès avant son titre.
Là, il explique en gros qu’ils gardaient quelqu’un qui était la seule cause de tous les maux du team, quand il suffisait de prendre Bottas.
Pas malin non plus car je ne vois pas à quoi sert cette saillie de plus contre un Rosberg qui a pris sa retraite et dont le grand public se fiche maintenant totalement, si ce n’est à se dévaloriser lui-même en expliquant partout que le mec qui l’a battu était mauvais.

Et puis tout ça est très logique.
Rosberg qui le bat est mauvais, mais Bottas qui ne le bat pas est exceptionnel.
Et passons sur la leçon de politesse...

S’il était numéro 1 affiché, il ne pourrait pas s’afficher comme le grand pilote chevaleresque sans peur qu’il prétend être.
Également, Mercedes ne pourrait plus communiquer sur son respect du sport...

L'envie de gagner, à ce niveau, est forcément compulsive. Vettel donne des coups de roue (ou ignore augustement les ordres du team), Schumi n'était pas vraiment bon perdant, Senna non plus, l'inventaire est sans doute long.

Le fait demeure que la controverse est partie avec Rosberg, un gentil Nico qui n'était pas un ange non plus, mais bien plus mauvais à ce jeu politico-médiatique que le bon Louis. Le team fonctionne et ne s'est jamais retrouvé en crise, du moins à ce qu'on sait.

On peut aussi argumenter que Bottas n'a jamais été une menace sérieuse pour Hamilton, donc ça aide forcément. Mais l'équipe ne semble pas minée par les bisbilles et elle gagne.

Autre point, quelle exemple avons nous de lutte serrée pour le championnat au sein d'une écurie qui s'est bien passée entre équipiers ? Vettel-Webber en 2013 ?

Louis est Louis, on ne le refera pas. Mais il est aussi quadruple champion.
J'aimerais savoir qu'elle est la figure du sportif fair play qu'on devrait utiliser comme référence en F1 à ce niveau pour fustiger Hamilton et ses divers travers. Ceux qui construisent un palmares historique ne me semblent pas toujours le faire d'une manière élégante.

Je connais bien ton discours et il fait sens.
Juste, par parenthèse, il ne manque pas une négation à ta dernière phrase?
Peu importe.

Il est indéniable que beaucoup des plus grands avaient cette hargne sur et hors de la piste.

L’inventaire des mauvais perdants est long.
Il me semble juste que le phénomène s’est aggravé au fil du temps, notamment avec l’augmentation des intérêts financiers en F1.
Je dis "semble" car je n’étais pas là pour voir les années 50/60/70 et je me méfie des belles histoires.
Il apparaît toutefois que Fangio et Moss se soient bien entendus chez Mercedes.
Clark et Hill aussi chez Lotus, comme Lauda de façon générale avec ses équipiers, y compris Prost. C’est resté franc.
Après, il put bien entendu y avoir des relations larvées pour incompatibilité notoire, comme Lauda/Reutemann en 1977 (contexte particulier envenimé par le Commandatore suite à l’accident de Lauda), Mansell/Piquet en 1986/87, ou pour mauvaise réaction du pilote en place devant l’arrivé d’une concurrence comme Laffite avec Depailler chez Ligier en 1979 (l’accident du dernier cité en juin a coupé le débat avant l’explosion, mais il ne se passe pas une seule interview de Laffite sans qu’il revienne sur cette saison en la racontant à sa sauce...) ou comme Arnoux avec Prost chez Renault en 1981/82.

Le cas Pironi/Villeneuve en 82 peut également être cité. Premier véritable exemple qui me revienne de soif de gagner par dessus toute autre considération ou sentiment humain (forte amitié qui liait les deux jusqu’au clash d’Imola).

Vient après l’épisode Prost/Senna. Paroxysme de concurrence entre équipiers, mais en même temps quasi seule fois de l’histoire à ce jour (maybe Alonso/Hamilton?) que deux tels talents s’affrontaient directement. Et après cette guerre sans limite, il n’a pas fallut 6 mois à Senna après la retraite de Prost pour l’adouber en mondovision.

Schumacher a ensuite offert un autre visage et poussé le désir de vaincre à un niveau jamais atteint.
Il fut en lutte perpétuelle contre tous les autres, dépassant chaque fois que nécessaire les limites du sportif.
Dès les catégories inférieures (Cf Macao F3 contre Hakkinen).
En F1, il contesta tout d’abord Piquet au sein de son équipe, puis cibla Senna en piste, puis imposa d’être pilote #1, puis créa une guerre totale avec chaque opposant qu’il eu pour le titre : Hill, Villeneuve, Hakkinen...

Vettel a indéniablement quelques relents de cette "formation". Et aucune saison en tant que coéquipiers ne fut simple pour Webber.

Alonso n’a rien d’un enfant de cœur non plus. En ça, il fut un parfait exemple pour Hamilton en 2007, s’il en eut besoin.

Pour en revenir donc enfin à Hamilton, ce qui me sidère c’est la persistance à dénigrer Rosberg encore maintenant.
A ne pas comprendre qu’il salit également se faisant son histoire, et à perdre du temps avec ça.
Jamais aucun de ses illustres prédécesseurs n’a agit comme ça.
Il n’y a plus rien à gagner face à Rosberg, c’est fini. Il serait temps qu’il l’intègre.

Et ça m’amène à penser qu’en fait de génie de la communication, Hamilton n’a juste rien compris de ce qui fait un grand champion.
Il se réclame de Senna, mais n’en a pas la carrure.
Quel que soit son palmarès au final.

Oui, il manquait une négation à la dernière phrase, je l'ai ajoutée, merci.

Je ne pense pas qu'il faut faire une montagne de cette interview. Ou plutôt qu'il faudrait regarder/écouter l'interview complète de la BBC plutôt que de réagir sur l'extrait qu'Eurosport fait mousser, à savoir probablement la réponse à une question sur N. L'hypothèse est faite que Hamilton est obsédé par 2016 et Rosberg, il ne me semble pas clair que c'est vraiment le cas.

Je n'ai pas trouvé l'interview complète sur le site de la BBC, qui au passage me semble plus faire du journalisme people que du journalisme sportif.

Comme tu l'énumères avec éloquence, Hamilton est dans la ligne de champions contemporains qui ont tous eu des travers, épisodiques ou systématiques, voire compulsifs. Même Senna, qu'on idolâtre alors que j'ai toujours trouvé son mysticisme à la limite de l'inquiétant, n'était pas un seigneur du fairplay, mais rongé comme les autres par le besoin de gagner.

Pourquoi la F1 produit ou récompense de tels profils alors que dans le tennis par exemple, des gentils comme Rodgeur ou Rafael ou Pete peuvent dominer leur sport ? Je vois plein de raisons. Reste qu'Hamilton, à part faire beaucoup parler de lui hors circuits et hors saison, n'est que dans la bonne lignée de tous les multiples champions du monde qui l'ont précédé dans l'ère moderne de la F1.

Il faudrait en effet l’interview complète.
Pour être tout à fait juste, la source vient de F1i. Elle n’est que reprise par Eurosport.

Reste que la question pourrait tout aussi bien porter sur Bottas et un Lewis qui se lance dans une réponse comparative.
Mais très franchement, ces propos sont conformes à tous ceux qu’il a tenu depuis le départ de Rosberg...

Je te rejoins sur le côté inquiétant de Senna.
Mon point était de dire qu’une fois la concurrence en piste terminée, il avait immédiatement fait la part des choses, ce dont Hamilton semble manifestement incapable.

[modepsychologieà2balleson] Il a quand même un vrai problème avec Rosberg, gosse de riche privilégié qu’il doit obligatoirement surpasser pour se prouver qu’il est plus fort malgré son déficit de départ. [modepsychologieà2ballesoff]

Tu cites le tennis mais Nadal par exemple est un enfer sur un cour. Insupportable pour l’adversaire.
Une fois le match fini, il redevient plutôt sympa.

C'est la manière de faire qui m'agaçe chez Hamilton. Senna, Prost, Schumacher ont à tour de rôle copieusement insulté leurs adversaires en face pour ensuite se calmer au vestiaire et faire la part des choses. Hamilton, trop peur de salir son image de bon élève utilise exclusivement les médias et se permet d'être à la fois dans le ring et à la table du jury. Je trouve insupportable. Quand Vettel lui met un coup de roue ... "La seule chose qui m'inquiète c'est que des enfants voient des choses pareilles" ... oui oui c'est ce qu'il pensait dans son casque... Ca me rend malade une telle dose de démagogie.

Joyeux Noël Lewis!

@JC : BBC toujours à la pointe du combat!

Capture du compte Insta de Lewis prise il y a quelques minutes :



Le King des réseaux sociaux est dans le dur!

Après la polémique déclenchée par la vidéo avec son neveu, Lewis a donc présenté ses excuses, cf article ci-dessus.
Ladite polémique est cependant repartie de plus belle car suite à ses excuses, Lewis a liké des commentaires sur son compte Insta, disant notamment qu’il avait cédé à "la brigade du politiquement correct".
Devant la fronde, il a donc effacé cette nuit tout son contenu Insta, et me semble t’il sérieusement écrémé son Twitter.

Je me posais justement la question car je voulais voir son best nine (pour voir à quoi la démo répond). Et effectivement, le compte est v-i-d-e.
Il a un peu pêté un durite, l'ami Louis.

Certains de ses sponsors dont il placait soigneusement les produits sur ce compte vont tirer la gueule...

Au fait, la moto du burn, c'est une MV Agusta ?

Yes!
Série spéciale en collab avec le hors la loi d’Instagram.
Why?

Toutes les photos moto sont avec des MV Agusta dont il est ambassadeur en quelque sorte.

Le compte Insta est toujours vide.
Et le Twitter l’est maintenant également!

Bon, la social media detox fait partie du top des bonnes résolutions cette année...


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