Un beau week-end de Verstappen qui a encore fait preuve d'une grande classe...
Effectivement pas la grande classe son attitude envers son équipe et surtout son coéquipier - qui lui a quand même rendu quelques bons services au cours de ces deux dernières saisons (Checo is a Legend ...tu parles Max)
Surtout que le sacrifice demandé était des plus léger, finir 6 ou 7ème sur ce w-e raté avait aucune incidence avec les titres déjà pactés et des records de stat établis pour la saison. C'était juste l'occasion de maintenir un bon ésprit d'équipe pour vraiment pas cher, l'altruisme c'est pas son truc à Max, on le savait mais là il pose une mine...
Pour la course, on ne peut pas dire qu'il était bien inspiré le Max quand il tente le passage en force sur son grand ami Lewis ...ça fini avec des dégâts, une pénalité et surtout un passage immédiat par les stands qui flingue tout espoir de bon résultat.
Celui qui peut payer une caisse d'Heineken à Max c'est George a qui il a offert une course vers une permière victoire méritée - en l'absence de Lewis dans ses roues.
Re: F1 2022
Publié : 15 nov. 2022 12:47
par Tom63
De multiples sources rapportent que Binotto serait sur un siège éjectable, voir déjà éjecté.
Les reproches porteraient notamment et évidement sur la fiabilité ou les stratégies de course, mais aussi la mauvaise entente avec Leclerc.
Plusieurs nom sont avancés pour le remplacer :
- Frédéric Vasseur,
- Antonelli Coletta (directeur des courses GT chez Ferrari),
- Andreas Seidl (aujourd'hui TM McLaren),
- ou encore Laurent Mekiès (actuel directeur de course chez Ferrari)
J'aimerais bien voir Vasseur à l'œuvre dans le rôle, mais est-il tenté alors qu'Audi arrive chez Sauber ?
Re: F1 2022
Publié : 15 nov. 2022 20:16
par Tom63
Selon la Gazzetta, c'est signé pour Vasseur qui remplacera Binotto en janvier.
La Scuderia dément :
Mais côté Sauber ou Vasseur...
Re: F1 2022
Publié : 15 nov. 2022 21:27
par your momo
Ben si finalement c’est pas signé ils vont passer pour des ploucs à La Gazzetta, dans le cas contraire pour Ferrari pas des soucis on avait déjà une bonne idée de leur niveau
Re: F1 2022
Publié : 15 nov. 2022 21:34
par ze_shark
J'ai trouvé le ton "tu me causes meilleur à moaaa" de son "you don't ask that again to me" remarquablement détestable. Et très bête.
Le ton de GP Lambiase est révélateur.
Luca di Montezemolo : « Il manque un patron à Ferrari »
Publié : 16 nov. 2022 10:59
par Corsugone
Interview intéressante du Montezemolo de l'équipe du 10 Septembre de Montezemlo.
A mettre en perspective avec le bordel actuel chez Ferrari.
A la lecture de ses réponse, une jour est certaine, Montezemolo n'aurrait jamais placé/laissé Binotto à la tête de l'équipe.
Vous souvenez-vous du premier jour où vous êtes arrivé à Maranello et de votre rencontre avec Enzo Ferrari ?
Bien sûr. J'étais jeune et lorsqu'il m'a appelé je n'en suis pas revenu. Nous étions en 1973, je n'avais que 24 ans, débarquant de New York et de l'université de Columbia. Pour Ferrari, c'était un risque de prendre quelqu'un qui n'y connaissait rien à la F1. Pour moi, c'était fantastique de vivre au côté d'Enzo. Il était très exigeant mais il m'a beaucoup appris. Sa principale leçon : toujours réagir dans la défaite et surtout être encore plus intraitable si vous dominez. C'était vraiment quelqu'un de formidable. Il savait tirer le meilleur de chacun de ses employés sans leur mettre trop de pression. Et si avec Enzo, Ferrari marchait bien en Formule 1, c'est parce qu'il était totalement dévoué à ce sport. En plus d'être un génie du marketing avant l'heure, c'était un furieux passionné.
Et lorsque vous êtes revenu en 1991 après sa mort (Enzo Ferrari est décédé en 1988), ce fut plus dur...
Évidemment parce que, comme je vous le disais, Enzo nous prenait cette pression. C'était un vrai chef qui savait même créer des contre-feux pour protéger ses salariés. Aujourd'hui, il manque un patron à Ferrari. C'est une entreprise sans leader. Lorsque je suis arrivé en 1991, l'écurie souffrait. Comme Enzo avait souffert jusqu'à son décès. Le dernier titre pilotes de la marque remontait à 1979 (avec Jody Scheckter) et Enzo était mort sans revoir un de ses pilotes gagner un Championnat. J'ai eu le sentiment qu'il fallait tout rebâtir, y compris au niveau des voitures de route. Tout était obsolète, même ma vision de la F1. Je l'avais quittée en 1977 après le deuxième titre de Niki (Lauda) . Là encore, nous avions mis fin à des longues années de disette. En trois jours à Maranello, je me suis rendu compte qu'il fallait tout changer. L'usine, les moyens de production mais également notre manière de travailler. J'ai identifié trois domaines où Ferrari était en retard : le matériel composite - c'était le début de la fibre de carbone alors que nous en étions encore au châssis en aluminium -, l'électronique et l'aérodynamique.
C'est ainsi que par deux fois vous êtes redevenu vainqueur ?
Les deux périodes sont très différentes. Lorsque Enzo m'a appelé en 1973, il voulait se préserver des ingénieurs. "J'ai besoin de techniciens, me disait-il. Mais il faut un manager pour les tenir ! On ne peut pas les laisser faire ce qu'ils veulent." Je m'en suis souvenu en 1991. J'ai pris des techniciens comme Ross Brawn ou Rory Byrne. Et puis j'ai été cherché Jean Todt. Il ne connaissait pas la F1, n'était pas ingénieur mais avait prouvé qu'il savait diriger une écurie, que ce soit en rallye ou en endurance. Avec cette passion pour la marque Peugeot qu'il n'avait jamais quittée avant.
Pensez-vous que Ferrari aurait besoin aujourd'hui de se réinventer ?
On m'a posé cette question des centaines de fois parce que vous n'êtes pas sans savoir que jusqu'à mon départ (en 2014) , même si nous n'avons pas toujours gagné, on s'est toujours battus jusqu'au bout. Regardez avec Fernando ( Alonso) poussant Vettel à la dernière course, que ce soit en 2010 et en 2012. Nous avions des patrons d'écurie forts, comme Jean Todt ou Stefano Domenicali. Je n'irais pas jusqu'à dire que le président (ce qu'il était alors) l'était aussi, mais permettez-moi de le penser (il sourit) .
Vous sous-entendez que les nouveaux administrateurs de Ferrari, Louis Camilleri puis John Elkann, ne sont pas assez présents sur la F1 ?
Je ne souhaite pas faire les titres des journaux. Je dis juste que la Formule 1 est très particulière. Ce n'est pas parce que vous étiez un bon manager dans une entreprise de tabac (Camilleri a présidé le groupe Phillip Morris) ou de marketing que vous le serez en F1. Dans ce sport, vous avez besoin de passion et de dévotion. Vous devez être présent tous les jours, toutes les nuits. Faire beaucoup de politique pour soutenir votre équipe parce que les autres, eux, le font. Il faut être fort pour résister et préserver vos hommes.
Et lorsque vous voyez les mécaniciens de Ferrari faire encore une erreur à Zandvoort...
(Il interrompt.) Mais on fait tous des erreurs. À mon époque, nous en avons également commis. Mercedes ou Red Bull en font aussi. C'est juste que Ferrari est beaucoup plus visible. Et qu'on ne pardonne rien à la Scuderia parce que c'est la Scuderia. Mattia Binotto a cette intelligence de toujours protéger ses troupes. C'est lui qui prend les balles plutôt que d'accabler ses hommes. Après, il faut comprendre pourquoi ces fautes sont arrivées et les corriger. Binotto est un excellent directeur technique mais diriger la Gestione Sportiva, c'est différent
Depuis 2012 (Alonso battu pour le titre par Vettel lors du dernier GP), Ferrari n'est plus en position de gagner des titres. Il faudrait changer de patron alors ?
Ce n'est pas à moi de le dire. Ferrari est une partie du drapeau italien. C'est un monument national. Pour aller chercher Jean Todt en 1993, j'ai longuement réfléchi. En plus, venir chercher un Français, vous imaginez le bruit que cela a fait à l'époque. Si je devais trouver un nouveau patron, je regarderais partout et pas seulement en F1. Ce n'est pas en allant chercher chez Red Bull ou Mercedes. Il faut se réinventer, créer une nouvelle dynamique. N'oubliez pas que Ferrari vient de construire une très très belle voiture. Et un seul homme ne fait pas gagner des Championnats. C'est un sport d'équipe.
Donc Binotto a raison de ne pas choisir un pilote numéro 1 ?
Je préfère ne pas rentrer dans la controverse car j'ai un avis différent sur la question. À mon époque, avec Michael (Schumacher) , je voulais un pilote très fort et un second au soutien. C'est comme ça que je voyais l'équipe.
Et Charles Leclerc, c'est un numéro 1 ?
Il est très fort et se trouve à un moment clé de sa carrière. Il est jeune (24 ans) mais déjà plus si jeune. Il doit gagner désormais. Et comme la voiture n'est peut-être pas parfaite, il peut parfois la pousser un peu trop, comme Michael le faisait en 1996.
Si Ferrari gagne le Grand Prix d'Italie, sa saison 2022 sera-t-elle sauvée ?
Pour moi, un Championnat restera toujours plus fort. Je préférerais perdre en Italie et remporter le Championnat mais mon plus beau souvenir restera lorsque nous avons gagné ici en 1975 avec Clay (Reggazoni) . Mais surtout nous avons permis à Niki et à Ferrari de devenir champion. Quelle émotion, ce jour-là. Le dernier titre remontait à 1964 (John Surtees) ... Mais quelle émotion aussi lorsque Michael (Schumacher, en 1996, 1998, 2000, 2003, 2006) ou Fernando (Alonso, en 2010 ) ont gagné avec nous ici (*) ! Monza, c'est un pan de l'histoire italienne... »
F1 2022
Publié : 16 nov. 2022 12:47
par Tom63
Les médias italiens disent aussi que Mekies et Inaki Rueda (chef de la stratégie depuis.... 8 ans!!) partent en fin de saison.
Le premier irait prendre le poste de Vasseur chez Sauber.
Pour Mekies je ne sais pas, mais pour Rueda je ne pense pas qu'il manque beaucoup.
Avec tous ces départs et l'arrivée de Vasseur, c'est surtout une organisation tournée vers Leclerc qui se mettrait en place, espérons avec stabilité.
C'est quand même dommage pour Binotto. Comme le dit Montezemolo, c'est un top ingénieur et la direction technique lui convenait très bien.
Il a voulu le rôle de Calife, mais ce n'était en revanche probablement pas celui qui lui allait le mieux.
Re: F1 2022
Publié : 17 nov. 2022 10:22
par Tom63
C'est officiel, Nico Hulkenberg sera dans la Haas en 2023.
Re: F1 2022
Publié : 17 nov. 2022 10:35
par asylum
Même remarque que pour les élections aux US, il n'y a pas un jeune valable à aller chercher ?
F1 2022
Publié : 17 nov. 2022 13:24
par jl32
Le problème c’est qu’un jeune pilote doit être « préparé » à la formule 1, notamment parce qu’il doit disposer d’une super-licence.
De plus Steiner semble privilégier l’expérience pour éviter les crashs d’apprentissage, coûteux …
Re: F1 2022
Publié : 17 nov. 2022 21:32
par Corsugone
Les pauvres choux
Re: F1 2022
Publié : 17 nov. 2022 21:51
par ze_shark
Ils dénonçaient moins (=pas du tout) les abus sur les réseaux sociaux quant il aurait fallu dire qqchose d'élémentaire quand les hordes oranges étaient après Hamilton, ou encore au GP d'Autriche cette année.
What goes around comes around.
Re: F1 2022
Publié : 20 nov. 2022 19:18
par your momo
Bravo à Ferrari pour avoir permis à Leclerc de réussir l'improbable, et bravo Charles pour avoir exécuté le plan sans faillir.
La place de vice-champion lui revient au mérite (sur la saison), mais on ne peut pas dire que c'était paqueté facile, quelle saison compliquée...
Il s'est fallu de pas grand chose pour que Checo le rattrape, ça se joue à quelques secondes perdus ça et là.
Et même si Leclerc s'était fait rattrapé, le mérite de Ferrari serait resté entier sur la stratégie de cette course.
Ils ont essayé autre chose car faire comme RB c'était foutu.
Et faire n'importe quoi était aussi possible, j'ai eu peur pour Leclerc quand Checo qui venait de mettre les Hard rentre dans la bagarre entre Vettel et Alonso, et une fois débarrassé de Vettel - plante le meilleur tour et remonte les places facile.
A ce moment, Ferrari laisse Charles en piste avec ses vieux Medium, c'est l'undercut assuré direction le purgatoire...
Finalement ce changement tardif pour passer les Hard permet à Leclerc de ne faire qu'un seul arrêt pour autant qu'il gère l'usure, bien joué Ferrari !
J'aurais vraiment pas cru écrire ça encore cette saison...
F1 2022
Publié : 25 nov. 2022 18:15
par Tom63
Le départ de Binotto est annoncé comme acté de tous les côtés.
La confirmation officielle, qui serait une formalité à ce stade, ne devrait plus traîner.
Très bon sur certains aspects, et ayant respecté l'objectif initialement fixé pour la saison, les carences sur d'autres points auront entrainé l'inévitabilité de sa démission.
Reste maintenant à connaître la suite et espérer que le positif ne parte pas aux orties non plus dans une implosion comme la Gestione Sportiva a le secret.
Or, il se dit que Ferrari a contacté un peu tout le monde (y compris Horner avec un pont d'or), que personne n'a accepté, et que c'est Vigna qui reprendrait le poste pour le moment. Ça a tout de l'idée du siècle.
En gros, on aurait poussé Binotto dehors sans plan B.