Asphalte.ch

Nigel Farage vient de présenter sa demmission comme leader du parti UKIP. Il continuera à nous bassinner depuis le parlement européen.

Belle démonstration de responsabilité de la part des partisans du brexit ...

Farage ne pouvait pas prétendre à un poste de PM car il n'a pas pu se faire élire député. Et la raison d'être de UKIP est remise en question, l'indépendance étant obtenue. La mue en parti xénophobe pur porc peut continuer.

C'est Johnson qui n'a pas eu les burnes d'aller au charbon.

J'ai été soufflé d'entendre à quel point les talling heads pro Leave minimisent les conséquences et sont hypocrites. La livre qui plonge ? Tant mieux. Isolation ? Mais que non, le Brexit est un mouvement pro globalisation. Vous avez bien lu.

Les classes ouvrières qui ont voté pour devraient s'interroger devant tant de cynisme.

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Concernant le point de la monnaie, je n'y comprends jamais rien puisque les banques centrales du monde entier s'évertuent à faire baisser leur valeur. Donc pourquoi ce serait un mal?

Pour le commerce international, cela signifie importations plus chères mais plus d'exportation?

Concernant les rapports économique, j'entendais un spécialiste dire qu'avec le brexit, les anglais pourraient plus vite négocier leurs accords de libre échange avec les USA par rapport à l'EU. C'est un peu maigre comme bonus, mais pourquoi pas.

Dur de dire ce que ça va changer concrètement une fois les procédures du brexit entamées. Si les grandes entreprises et institutions boudent la city, ce sera la panique, mais si Londres garde sa place, peut-être que l'impact ne sera pas si grand.

Le Royaume Uni a un balance commerciale négative depuis des lustres. Ils achètent plus qu'ils ne vendent. Donc si tu es importateur et que ta monnaie baisse, tu t'appauvris.

Pour les accords de libre échange, c'est une simple question de bon sens. A qui les US vont-ils donner la priorité ? A la négociation d'un accord de libre échange avec l'UE dont les négociations sont déjà entamées, ou à la négociation d'un nouvel accord avec le Royaume Uni, dont les conditions cadre avec l'UE ne seront pas connues avant 2 ans au mieux, et avec qui aucune négociation n'a commencé et qui n'a même pas de leader et gouvernement avec qui négocier puisqu'il est sur le départ ?

Le Brexit a toutes les chances d'avoir les mêmes impacts que le refus de l'EEE pour la Suisse: une douzaine d'années de croissance perdues pour, au final, signer peu ou prou les mêmes accords sous la forme des bilatérales.

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ze_shark a écrit :Le Brexit a toutes les chances d'avoir les mêmes impacts que le refus de l'EEE pour la Suisse: une douzaine d'années de croissance perdues pour, au final, signer peu ou prou les mêmes accords sous la forme des bilatérales.

100% d'accord. On oublie souvent que la Suisse était à la traine à la fin des années 90 par rapport à l'Europe, et que la belle croissance des dix dernières années est le fruit des accords bilatéraux principalement.

La subtile nuance entre bilatérales et membership n'est pas tant sur l'existant que sur l'obligation de mettre en place ce qui est à venir. C'est le coté chèque en blanc du membership qui fait en général peur, pas tant le contenu actuel qui lui a été accepté en connaissance de cause. L'autre souci du membership dans le cas de la Suisse est celui de sa compatibilité moyenne avec la démocratie directe: on fait quoi si le peuple vote dans un sens et l'EEE impose l'autre sens. Donc même si le résultat final est très similaire, le chemin me semble fondamentalement différent.

L'argument vaut tout autant pour les bilatérales cf 9 février 2014, ou pour n'importe quel accord ou convention internationale.
Si le peuple approuve un principe consitutionnel contraire à des accords engageant le pays, on se retrouve dans la mouise.

vravolta a écrit :La subtile nuance entre bilatérales et membership n'est pas tant sur l'existant que sur l'obligation de mettre en place ce qui est à venir. C'est le coté chèque en blanc du membership qui fait en général peur, pas tant le contenu actuel qui lui a été accepté en connaissance de cause. L'autre souci du membership dans le cas de la Suisse est celui de sa compatibilité moyenne avec la démocratie directe: on fait quoi si le peuple vote dans un sens et l'EEE impose l'autre sens. Donc même si le résultat final est très similaire, le chemin me semble fondamentalement différent.

Le résultat n'est jamais identique, on n'obtient jamais autant d'avantages en bilatérales qu'en membership. Aucun moyen d'influencer quoique ce soit, et toujours laissé pour compte. Sans compter que le prix est souvent plus cher, et cela ne s'arrête pas au coût des négotiations qui est énorme, le mot est faible, sans qu'il n'y a jamais aucune garantie qu'un accord puisse finalement être trouvé. Un strapontin payé au prix d'une loge présidentielle en ayant, caricature, que le droit de se taire.

C'est donc une stratégie de perdant, sauf quand on se retrouve avec une proposition en or comme celle de l'EEE à l'époque. Mais cela n'arrive qu'une fois dans une vie et c'est généralement si beau qu'on refuse d'y croire...

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Nissan met la pression sur le gouvernement britannique sur le lieu de production du prochain Juke. Faudra passer à la caisse pour compenser les taxes d'importations dans l'EU. Sinon ...

Nissan a confirmé le maintien de la production du futur Qashqai au Royaume Uni, et le gouvernement May refuse de dévoiler les assurances données à Carlos Ghisn, sans doute la garantie d'une compensation des taxes d'importation dans l'UE si ils n'obtiennent pas une clause de libre échange pour le secteur.

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Si tel est le cas, May devra appliquer la même règle à tous les constructeurs automobiles. Déjà Sport-Auto France s'inquiète des conditions du Brexit sur Lotus, Caterham, Morgan, Westfield, etc ....

C'est plausible, même si je ne pense pas que c'est ce qui coûterait le plus cher à dédommager/compenser en cas d'échec de négociations.
Production totale en 2015: 1,587,677. Production exportée: 1,227,881

Les plus gros manufacturiers (base 2015) au Royaume Uni sont:
JRL 489,923
Nissan 476,589
MINI est 3ème, Toyota 4ème.

Même si on tient compte de la valeur douanière plus élevée par unité exportée, Aston, Lotus ou d'autres artisans ne pèseront pas lourd dans la facture pour le gouvernement du royaume uni.

Brexit, Trumpit, Renzit ?

Tout va bien: 122 milliards d'emprunts supplémentaires pour encaisser le choc du Brexit.

http://www.reuters.com/article/us-brita ... SKBN13I19T
http://www.independent.co.uk/news/uk/po ... 22141.html

Croissance en baisse, inflation en hausse, pouvoir d'achat sous pression. Qui va trinquer ? Les idiots qui votent avec l'intestin grêle. L'économie britanninque allait trop bien, ça rend les gens complaisants.