Asphalte.ch

Quand on sait que tout ça va finir sur une Twingo ...

Je souscris à 1000% à cet article, j'aurais pu écrire la même chose, à la virgule.

La Toyota GT86 arrive sur le marché pour rappeler que le plaisir automobile ne nécessite pas grosse cylindrée ni énorme puissance. Et les échecs répétés de Renault dans le haut de gamme démontrent qu'il serait stupide chercher à concurrencer Porsche. Mais une voiture super sportive qui aurait la consommation d'une Clio, pourquoi pas ? Ce serait une sorte de Lotus Elise, mais un peu plus habitable et moins chère pour plaire à un plus grand nombre. Une telle auto est-elle possible ? ... Ecrivons alors sans hésitation que cette A110 50 est une voiture de frimeur.

Et pourtant, Renault remet la compresse dans le haut de gamme, et ils n'ont probablement pas tort stratégiquement. Ensuite il faut s'en donner les moyens et exécuter. Toyota-Scion-Lexus (et prochainement Prius comme marque), Nissan-Infiniti, Honda-Acura, même Citroën s'y est mis avec des produits intéressants dans la gamme DS, donc Renault-Dacia-Alpine-Initial Paris aurait son sens.

Renault is considering introducing a high-end sub brand using a Mercedes-Benz platform, as well as a relaunch of its Alpine sports car line, a French newspaper said, citing Chief Operating Officer Carlos Tavares. The upscale sub brand would be called Initial Paris, Les Echos said on Thursday. The French automaker is considering organizing its sales around four lines, the paper said. Renault would be the general brand, Dacia would continue to sell low-cost models, while the Initial Paris and Alpine sub brands would cover growing demand for upscale and sporty models.

Le branding "Initial Paris" me laisse perplexe...

D'après les récents articles qu'on peut lire un peu partout, elle restera prototype. Pas de production prévu.

Cette Alpine A110-50 est un concept fait pour célébrer les 50 ans de la marque, d’où son nom.

La décision d'en faire une série sera prise d'ici la fin de l'année.

Renault étudie le marché pour qu'une mise en production soit rentable avec un prix de vente aux alentours de 50'000€

C'est marrant, une avalanche de communiqués rassurant inondent le net, "non, non, nous ne produirons pas ce concept, c'est juste pour fêter les 50 ans de l'Alpine". Bien vu les gars, proposer un tromblon pour cet évènement, vous avez tout compris, en plus équipé d'un moteur 3.5l, excellent, humour "Goshnien" surement. A se demander d'ailleurs si cette opération de com grotesque ne s'adressait pas plus aux salariés de Renault qu'aux éventuels clients, histoire de rappeler que la chose semblait envisageable. Encore plus amusant, dans l'interview de Sport-Auto, Carlos Tavares indique attendre le retour des concessions pour se lancer. C'est certain que demander à des mecs qui vendent des Dacia et des Twingos si une Alpine aura du succès démontre une connaissance parfaite du marché Heureusement, à la lecture de ces lignes, j'étais assis dans mon canapé, j'aurais pu partir à la renverse. J'imagine déjà les opérations de maintenance, "Je vous amène mon Alpine", "On finit la Clio Diesel, puis on vous la prends vite, après nous avons un Duster à vidanger", de grands moments de solitudes ... (Je suis médisant, je sais, faut bien taquiner un peu )

Juste un petit avis, pas un conseil, un avis, un tel évènement aurait du être programmé en ouverture du Rallye de Montecarlo et non du Grand Prix et surtout, oui, surtout, sans Alain Prost !

Des explications, chouettes ..... 880kgs, ils persistent sinon, ils veulent faire encore plus léger



Ce "Red Bull Boat" me semble bien plus intéressant.

Et pis comme ça ?



(fait par antoine51 sur worldscoop)

Chouette, une R8 souffrant d'aérophagie.

Bonne Analyse .... même si, à titre personnel, je la trouve beaucoup trop indulgente.

Le retour d'Alpine, l'analyse

Une fois les paillettes et le strass de Monaco retombés, le concept Alpine A110 50 de Renault laisse un gout d’inachevé. Au-delà du style qui peut toujours être sujet à débat, cette Alpine 2012 pose plusieurs questions encore sans réponses.

Tout d’abord, on nous annonce qu’il s’agit d’un concept hommage aux 50 ans de l’Alpine A110, mais qu’il n’a pas vocation à être commercialisé sous cette forme. Renault étudie l’opportunité de relancer Alpine, mais en aucun cas les modèles à venir ne ressembleront au concept dévoilé à Monaco. Laurent Van den Acker, directeur du design, le confirme : « si la décision est prise de relancer Alpine en fin d’année, les futurs les modèles seront plus petits, moins puissants et plus accessibles que le concept. Pas de V6 400 ch, etc.. » Rien à voir donc.

Dès lors, pourquoi présenter ce concept car tel quel ? Certes il s’agit sans doute de tester l’accueil du public et des media, mais c’est finalement une fausse promesse, comme faire visiter un appartement témoin qui n’aurait rien à voir celui mis en vente…

Deuxièmement, quel est le lien de filiation de cette nouvelle Alpine avec son histoire ? On nous parle de sportivité, de légèreté, de feux ronds et de couleur bleue de France, mais est-ce suffisant pour s’inscrire dans la lignée Alpine ? Pourquoi Renault n’a pas jugé bon, au moins par courtoisie, faire appel à Jean Charles Rédélé, fils de feu Jean Rédélé, le créateur d’Alpine Renault ? Héritier de l’histoire Alpine, Jean Charles aurait pu cautionner l’aventure, voir conseiller sur les orientations possibles de la marque. Même constat avec les pilotes de rallye qui ont participé à la gloire d’Alpine. Sans tomber dans la nostalgie, leur évocation d’une manière ou d’une autre aurait pu habilement servir la cause, du moins symboliquement. Mais il est vrai que Renault n’est plus présent en Rallye (au profit de Citroën qui domine la catégorie) et brille désormais en F1, ce qui explique cette présentation incongrue à Monaco la veille du Grand Prix. Il faut savoir faire preuve de pragmatisme, admettons le.

Que doit être une Alpine au XXI siècle ? C’est finalement la seule véritable question à se poser. Quelle image doit-elle véhiculer, quelle histoire doit-elle raconter, quelles valeurs doit-elle supporter, en mot quel est le sens à donner à ce come-back en lien avec le passé ? C’est une réflexion que Renault ne semble pas avoir menée en profondeur, du moins était-elle cruellement absente lors de la présentation à Monaco. Réduite à son design et ses données techniques, l’A110 50, aussi sympathique soit-elle, ne se suffit pas à elle même pour enflammer les foules. Une voiture doit être une promesse, consciente et inconsciente, qui plus est une voiture de sport ou de luxe. Quelle est la promesse de l’Alpine face à une concurrence bien établie sur le segment de la sportivité et du luxe ? La réponse reste à inventer.

C’est un travail quasi philosophique à mener sur le contenu de la marque. Il faut construire un territoire légitime où Alpine pourra s’exprimer naturellement, en phase avec son époque.

Lors du lancement de la ligne DS, Citroën avait pris de soin de préparer le terrain auprès des journalistes pour justifier le retour de ces deux lettres mythiques qui signifiait au départ (tout le monde l’a oublié depuis) « Distinctive Spirit ». Une grande réflexion avait été menée par les équipes de Jean Pierre Ploué sur l’esprit DS de nos jours et sur ce que devait être le premium à la française. Que l’on aime ou non le résultat, la ligne DS a trouvé son territoire d’expression et par la même son public.

À ce stade, Renault semble hésitant, comme au milieu de la rivière. La rumeur sur le net précédant la présentation du concept a confirmé l’attente du public vis-à-vis d’Alpine, mais si la star est là, il reste maintenant à lui écrire un scénario digne d’elle pour que l’aventure soit un succès. D’une certaine façon, le plus dur commence.

Renaud Roubaudi

Mythique, un épithète tellement éculé.
A lire certains médias, il y a tellement de mythes qu'on en viendrait à en conclure très logiquement que l'histoire automobile n'est que fables.

La légitimité historique, l'énorme majorité des acheteurs s'en contre-cogne. Ca facilite la cuisinette du marketing produit, il n'y a pas besoin de créer une recette, juste de la réchauffer.
La condition d'existence d'un projet comme Alpine est l'attractivité du produit et sa viabilité économique. Comme Renault semble avoir tout faux, on patientera jusqu'à ce qu'ils se décident à présenter quelque chose de sérieux.

Encore dix ans et Renault ressuscitera l'Avantime et et la Velsatis...

ze_shark a écrit : La condition d'existence d'un projet comme Alpine est l'attractivité du produit et sa viabilité économique. Comme Renault semble avoir tout faux, on patientera jusqu'à ce qu'ils se décident à présenter quelque chose de sérieux.

+10. Le client qui va acheter "la nouvelle Alpine" (même si on ne sait pas ce que ce sera exactement) n'a rien a cirer de l'A110 d'il y a 50 ans, en majorité. Les personnes nostalgiques doivent peut-être representer 10% du target. C'est juste du marketing, a la fin. Ce que ce cher Renaud décrit pour la DS, c'est simplement une serie de meetings entre specialistes en strategie de lancement et brand managers.

nico991 a écrit :Encore dix ans et Renault ressuscitera l'Avantime et et la Velsatis...

INITIAL PARIS AVAN-TIME CONCEPT 6. , f**k yeah!